Regards des petites personnes
De France – Le mélèze perd ses aiguilles

Le mélèze perd ses aiguilles

Quand il perd ses aiguilles, cela veut dire que le mélèze trouve qu'il est seul, alors il essaye de s'échapper pour retrouver sa famille. Il la cherche dans d'autres forêts.

Pendant son trajet, il rencontre plusieurs conifères, des animaux et beaucoup d'autres personnes. Il cherche pendant plusieurs semaines et un jour, au bord du fleuve Saint-Laurent, il trouve un mélèze plus âgé que lui et reste jusqu'à la fin de ses jours avec lui.

texte : Hulya Utku
Vénissieux, banlieue Lyonnaise, France

Le mélèze s'échappe

Quand il s'échappe, le mélèze va en toute liberté, au fin fond de la forêt. Il perd ses aiguilles pour en avoir de nouvelles à chaque saison, pour changer de couleur.

Il parle avec ses amis, les érables. Il va leur rendre visite pour avoir plus de compagnie car il se sent seul.

Il a choisi de revenir à cet endroit précis, car c'est là où on l'a placé pour vivre sa vie et c'est là que Nichole le nourrit depuis qu'il est tout petit.

texte : Yasmina Kerzabi
Vénissieux, banlieue Lyonnaise, France

Audrey Labrie, 11 ans, Trois-Rivières, Québec

le mélèze retourne chez Nichole

Le mélèze part en voyage

Le mélèze part en voyage, il veut retrouver sa famille. La plupart de ses cousins vivent en altitude et bien plus au nord que lui.

Il fait bien plus froid.

Il s'arrête près d'un lac. Il voit des castors faire leurs maisons avec du bois. Il voit qu'il y a des maisons en bois de mélèze, des meubles. Il se dit qu'il est bien mieux où il est, dans le jardin de Nichole.

texte : Jennifer Voung
Vénissieux, banlieue Lyonnaise, France

Samuel Gauvin, 11 ans, Trois-Rivières, Québec

le mélèze part en voyage

Mélézin et Mélézau

Quand le mélèze s'échappe, il retourne au bord du fossé, là où il se sentait bien. Et soudain, il décide de repartir, à la recherche de ses origines, là où sont ses amis.

Alors, il parcourt tout le Canada. Sur son chemin, il rencontre un mélèze. Il lui dit :
-« Comment t'appelles-tu ? »
-« Je m'appelle Mélézin. Et toi ? »
-« Je m'appelle Mélézau. »
-« Où vas-tu ? »
-« Je suis à la recherche de mes origines.»
-« Moi aussi ! »
-« Et bien, faisons le chemin ensemble ! »

Et ils continuent leur route, jusqu'à ce qu'ils se disent que c'est l'époque où les mélèzes-femmes éclosent. Plus tard, ils en trouvent deux et ils ont tout plein d'enfants mélèzes avec elles.

texte : Anissa Rahmani
Vénissieux, banlieue Lyonnaise, France

Mathieu Cloutier, 11 ans , Trois-Rivières, Québec

Mélézin et Mélézau

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le samedi 1er janvier 2000
le lundi 10 janvier 2000 - le mercredi 13 mai 2015
constante mouvance de mes paysages intérieurs

 
mémoires enracinées dans le Québec du XIX^e siècle, ramifiées dans le XXI^e
 
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