Épouvante, excusez-la
Au comble de l'épouvante générale monte alors un rire étonnant.
ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha
En reprenant leurs esprits, Jos Poissant, le jeune prêtre, et ses cousins Albert et Maurice Brosseau reconnaissent la voix et les éclats du voisin David Godin.
Un rire, grand comme la tempête s'empare des comparses. Maudit fou de David Godin, maudit fou, de maudit fou, nous faire des peurs pareilles.
Tu peux être sûr que tu ne l'emporteras pas en paradis !
Les hommes retournent sur leurs pas, racontent l'histoire à la parenté. Pour les réchauffer, y a ben fallu ressortir le gros gin, les fèves au lard, la tourtière, le ragoût de pattes, le violon et les chansons.
Jusqu'à Pâques, cette année là, pis d'en remettre, pis d'en rajouter, sur la tempête, les lamentations dans la nuit, les chapelets et les rosaires à la maison.
Ce tour pendable se raconte encore, chez les Godin, les Brosseau, les Clermont, les Poissant, éparpillés aujourd'hui d'un bout à l'autre de la planète.
Comme le veut la coutume à la fin d'une histoire :
excusez-la !
ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha
Comment ajouter tes dessins
Si tu veux exposer dans cet espace réservé aux œuvres des enfants du monde entier, envoie-moi ton dessin par
courriel.
Je te donnerai mon adresse postale sur demande.
Je souhaite connaître :
ton nom et ton âge
le nom de ta ville, de ta région, de ton pays
ton adresse de courriel
l'adresse de tes sites Internet préférés
et tout ce que tu voudras
le dimanche 20 décembre 1998 - le mardi 22 décembre 1998
