Nichole Ouellette
présente
Abitibi-Ouest
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Abitibi-Ouest – Clerval, lac Abitibi
Au sud-ouest de la ville de La Sarre, cette vaste étendue d'eau d'une superficie de 878 km² se situe principalement en Ontario et constitue un important élément du bassin de la baie James.
Abitibi vient de l'algonquin âpihtô, la moitié ou la demie et nipi, eau, pour former un mot qui signifie eau mitoyenne, là où l'eau se rencontre à mi-chemin ou à la hauteur des terres. Le terme explique bien le fait que le lac se trouve, à 265 m d'altitude, sur la ligne de partage des eaux entre le
bassin-versant du Saint-Laurent, au sud, et celui de la
baie James, au nord.
Abitibi est aussi le nom d'un petit groupe d'Algonquins vivant sur la rive ontarienne du lac et qui décrit sa situation à mi-chemin entre les postes de la baie d'Hudson et ceux de l'Outaouais. Dès le XVIIe siècle, cette région est au centre de la rivalité franco-anglaise pour assurer le contrôle de la traite des fourrures. En 1686, le chevalier de Troyes chasse les Anglais et la Compagnie de la Baie d'Hudson de leurs positions militaires et commerciales à la baie d'Hudson. Il construit également un fort sur la rive est du lac Abitibi, qui demeurera actif jusqu'à la Conquête. La Compagnie du Nord-Ouest prend alors la relève, suivie de la Compagnie de la Baie d'Hudson qui y conserve un poste de traite jusqu'en 1922.
Au début du XXe siècle, la construction du chemin de fer Transcontinental ouvre le territoire à la colonisation. La plupart des nouveaux venus proviennent alors des comtés de
Portneuf, de
Nicolet, de Champlain
(MRC Les Chenaux) ou de
Montmagny et s'installent sur les bonnes terres près du lac ou ailleurs dans la région. Cette nappe d'eau permet, vers 1920, à quelques colons de pénétrer plus profondément sur le territoire et de fonder la municipalité de Palmarolle.
L'industrie forestière se servira longtemps du lac Abitibi pour le
flottage des billots et comme point de rassemblement du bois.
La Relation des Jésuites de 1660 fait mention du peuple Outabitibek. Sur sa carte de 1685, Hubert Jaillot désigne cette étendue d'eau du nom de Lac des Tabitibis, dans sa partie supérieure, et Lac Piscoutagamy, dans sa section inférieure. Il faut attendre 1915 pour que l'orthographe du mot Abitibi soit définitivement fixée, à la suite d'une décision de la Commission de géographie qui avait dû faire son choix entre cette forme et celles de Abbitibi, Abitibbi et Abbitibbi.
Auparavant, des graphies nombreuses et variées désignaient le lac : Outabitibek (1660), Tabitibis (1684), Tibitibis (1698), Abitibis (1705), Abbetikis (1736), Outabytibis (1753), Abittibbes (1805).
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Texte extrait de :
Noms et lieux du Québec :
si chaque lieu m'était conté (Cédérom multimédia).
Commission de toponymie du Québec. Les Publications du Québec, Micro-Intel 1997. |
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48° 41' 04.6" N - 079° 29' 08.8" O, MRC Abitibi-Ouest
Île Nepawa, Clerval, lac Abitibi, îles au large, vues du quai public,
06:10 le vendredi 5 août 2005, Ile_Nepawa_001_800.
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48° 40' 58.2" N - 079° 30'.21.9" O, MRC Abitibi-Ouest, ile Nepawa, Clerval, lac Abitibi, Pointe à Steve, pêcheur russe, devenue Pointe
à Ledoux après sa mort. 11:29 le vendredi 5 août 2005, Ile_Nepawa_042_800. |
Safari en Westfalia
le dimanche 4 novembre 2006 - le vendredi 4 décembre 2015
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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