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51° 25' 12.9" N - 057° 07' 06.3" O, MRC Le Golfe-du-Saint-Laurent
Blanc-Sablon (Municipalité), détroit de Belle Isle, Boulevard Docteur-Camille-Marcoux (Route nº 138), le vendredi 19 juillet 1996, 960718/11.

Le détroit de Belle Isle sépare l'île de Terre-Neuve (récit et notes de voyage) de la côte nord du golfe du Saint-Laurent et du Labrador terre-neuvien. Sa longueur est d'environ 130 km et sa largeur minimale atteint 15 km.

Nichole Ouellette
présente

Le Golfe-du-Saint-Laurent

Blanc-Sablon, notes
Blanc-Sablon, riv. Brador

1280 x 800 pixels

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Basse-Côte-Nord – Le Golfe-du-Saint-Laurent

Blanc-Sablon
origine et signification

Située sur la Basse-Côte-Nord, cette municipalité occupe l'extrémité est de la région nord-côtière. Elle voit son territoire enclos en partie dans le canton de Brest et en partie dans celui d'Archipel-de-Blanc-Sablon. Distante d'environ 50 km de Vieux-Fort et accessible seulement par avion ou par bateau, elle est bornée à l'ouest par le canton de Phélypeaux et à l'est par Terre-Neuve; on considère cet endroit comme la véritable plaque tournante reliant le Québec, le Labrador et Terre-Neuve.

Ce territoire de près de 880 km² comprend notamment les îles du Bassin, aux Perroquets, au Bois et Greenly, à l'entrée du détroit de Belle Isle. Si Blanc-Sablon voit le jour à titre de municipalité au début de 1990, dans le cadre de l'application de la loi de 1988 sur la réorganisation municipale du territoire de la municipalité de Côte-Nord-du-Golfe-Saint-Laurent, entité à laquelle elle avait été rattachée en 1963, les lieux sont connus depuis fort longtemps. En effet, des fouilles archéologiques prouvent la présence des Européens en cet endroit dès les XVIe et XVIIe siècles, les Basques et les Portugais notamment venant y pratiquer la pêche à ce moment. D'ailleurs, Jacques Cartier dans sa Relation de 1534 mentionne Blanc-Sablon et, à l'occasion de ce voyage, plante une croix près de la localité de Lourdes-de-Blanc-Sablon. En 1579, le capitaine basque Martin de Hoyarsabal signale la forme Beaulsablon : « Item de l'eauë forte [Forteau, à l'est de Blanc-Sablon] iusques à Beaulsablon y a 3 lieuës [...] ».

En 1704, Augustin Le Gardeur de Courtemanche fera ériger en cet endroit, à Brador plus précisément, le fort Pontchartrain. Ainsi, jadis, Blanc-Sablon et sa périphérie connurent des activités tant militaires que maritimes. Lors de son voyage sur la Côte-Nord en 1858, l'abbé Jean-Baptiste-Antoine Ferland a laissé une description des lieux et avancé une explication quant à l'origine de la dénomination. Il y voit une forme archaïque évoquant les sables blancs d'une rivière, peut-être ceux de la rivière Brador qui coule sur le territoire car sablon, diminutif de sable, s'utilise habituellement lorsqu'on est en présence de sable fin. Toutefois l'hypothèse de Ferland est contestée, car la plupart des villages environnants sont situés à l'embouchure de rivières et le sable d'érosion et d'alluvionnement y présente le même aspect. La nature sablonneuse du terrain pourrait toutefois constituer aussi un élément important. Il demeure en outre possible que des pêcheurs bretons ou malouins aient adopté l'appellation Baie (de) Sablon qui avait cours à une époque ancienne en Bretagne, s'inspirant peut-être de la topographie environnante comme ils l'avaient fait chez eux.

Or, il existe précisément à Saint-Malo une anse des Blancs-Sablons, située au sud-ouest, près de Saint-Servan. Au XIXe siècle, on relève la forme plurielle Blancs-Sablons de façon assez constante pour identifier ces lieux qui ont formé la limite orientale du Bas-Canada. De nos jours, divers lieux de France sont identifiés Sablon ou Les Sablons en Indre, en Maine-et-Loire, en Gironde, en Isère, en Allier et dans les Hauts-de-Seine.

Au Québec, le mot Sablon entre également dans l'identification d'un archipel, d'une baie, d'une chute, d'un lac, d'un pont et d'une rivière notamment. Sur le plan religieux, une mission est implantée à cet endroit en 1858 sous la dénomination Longue-Pointe-de-Blanc-Sablon et prendra celle de Lourdes-de-Blanc-Sablon ou Notre-Dame-de-Lourdes à la fin du XIXe siècle, probablement inspirée de celle du bureau de poste ouvert en 1884. Constituée par suite de la fusion des villages de Lourdes-de-Blanc-Sablon, de Blanc-Sablon et de Brador, la municipalité actuelle compte une population majoritairement de langue anglaise.

Les Blanc-Sablonnais tirent leur subsistance traditionnellement des fruits de la mer et forment l'une des communautés les plus importantes de la Basse-Côte-Nord avec plus de 1 200 membres.

Bibliographie :
  • Noms et lieux du Québec : si chaque lieu m'était conté (Cédérom multimédia). Commission de toponymie du Québec. Les Publications du Québec, Micro-Intel 1997.
  • Histoire de la paroisse Saint-François-Xavier de Batiscan 1684-1984, Éditions du Bien Public, 1984, 498 pages.


Près de 50° 02' 42.1" N - 064° 52' 40" O,  MRC Minganie
Golfe Saint-Laurent, ouest de l'île d'Anticosti, observation des baleines, en zodiac, en compagnie de membres de l'équipe de la Station de recherche des Îles Mingan (MICS pour Mingan Island Cetacean Study), embarquement au port naturel de Rivière-au-Tonnerre, 3 rorquals à bosse, nageoire et dorsales, 15:06 le samedi 7 août 2004, Rorqual_129_800.

Le Golfe-du-Saint-Laurent

[ Blanc-Sablon, notes ] Blanc-Sablon, riv. Brador ]

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le lundi 7 avril 2003
le samedi 17 février 2007 - le mardi 7 octobre 2014 - le lundi 3 juin 2024
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