Nichole Ouellette
présente
Côte-Nord, les MRC
Le Golfe-du-St-Laurent Caniapiscau La Haute-Côte-Nord Manicouagan Minganie Sept-Rivières
Québec en photos
Notes toponymiques
Flore laurentienne
Golfe Saint-Laurent
Insulaire maritime
Région
hudsonienne
ouellette001.com
Accueil Références - sources Art de vivre au Québec Infos et services Photos choisies Québec en photos Racines et sentiers Regards d'enfants À propos À LA UNE
|
ouellette001.com
Québec en photos
Côte-Nord
Origines et significations
À la fois la plus vaste (128 473 km²) et l'avant-dernière des moins peuplées,
la municipalité régionale de comté de Minganie s'étend du Labrador jusqu'au
milieu du détroit d'Honguedo dans le Saint-Laurent et comprend la
Moyenne-Côte-Nord, l'arrière-pays de la Basse-Côte-Nord et l'île d'Anticosti.
Comme pour les autres MRC de la Côte-Nord, l'intérieur se perd dans les
Laurentides boréales tandis qu'une plaine suit le littoral. L'arrière-pays de la Basse-Côte-Nord est quant à lui couvert par le plateau du Petit Mécatina, une
région plus uniforme que les Laurentides boréales mais de composition identique.
L'archipel de Mingan et le littoral y attenant, fameux pour leurs figures
d'érosion du calcaire, et l'île d'Anticosti, qui forme un petit monde en soi,
demeurent les grandes particularités naturelles du pays minganois.
Établie en
janvier 1982, la MRC de Minganie compte huit municipalités dont
Havre-Saint-Pierre, la plus populeuse (50 % de la population totale), et deux
territoires non organisés qui couvrent plus de 89 % de sa superficie.
Principalement rurale mais non agricole, de langue maternelle française, avec
une minorité de langue maternelle autochtone de près de 9 % concentrée dans les
réserves indiennes de Mingan et de Natashquan, la population de la MRC est
également jeune, car le nombre de personnes de moins de 25 ans y est de 25 %
supérieur à la moyenne québécoise.
Les travailleurs du bâtiment, des transports,
les mineurs, les pêcheurs et les trappeurs s'y trouvent aussi en plus grande
proportion qu'au Québec en général. Une grande part de l'activité économique de
la MRC tourne autour de la poissonnerie de Rivière-au-Tonnerre.
C'est le frère
Marie-Victorin qui a créé le toponyme Minganie. Il l'utilise dès 1928 dans le
titre d'un article, Deux épibiotes remarquables de la Minganie. Dans la Flore de
l'Anticosti-Minganie (1944), l'auteur mentionne l'ensemble des îles de
l'archipel de Mingan sous le nom de Minganie. Aujourd'hui, ce toponyme désigne
une région beaucoup plus vaste.
|
Situées au nord de l'île d'Anticosti, les îles qui forment l'archipel de
Mingan s'alignent sur 80 km, près de la terre ferme, de part et d'autre de
Havre-Saint-Pierre sur la Côte-Nord. Elles forment l'ensemble d'îles le mieux
défini de toute la Côte-Nord du Saint-Laurent, à l'est de Sept-Îles.
Le spécifique Mingan a presque toujours été employé par les cartographes et
les voyageurs pour identifier l'archipel depuis le début du XVIIe siècle.
Dans le mot Mingan, dont la graphie n'a presque pas varié depuis l'origine,
certains ont vu un dérivé, voire la francisation du mot algonquin mahingan
signifiant loup ou du mot montagnais maikan ayant le sens de loup des bois.
D'autres le considèrent d'origine bretonne.
Étant donné l'intérêt exceptionnel que représente l'archipel de Mingan pour
sa géologie et sa géomorphologie, sa faune et sa flore, ainsi que pour son
archéologie préhistorique et historique, le ministère des Affaires culturelles
a fait de l'archipel, en 1978, un arrondissement naturel protégeant ainsi ses
47 îles, îlots, rochers, cayes et récifs.
|
La dénomination Niapisca dont la première attestation remonte à 1790 est la
moins ancienne des appellations montagnaises qui furent attribuées
originellement à trois îles de l'archipel de Mingan. L'île Niapiskau, qui se
trouve à l'est de l'île Quarry, est remarquable par ses échancrures du
littoral et ses superbes monolithes calcaires.
On l'appela aussi la Grande île du Père-Firmin (1901) parce que
Firmin Boudreau, un des fondateurs de la colonie de Havre-Saint-Pierre, à
cette époque Pointe-aux-Esquimaux, y fauchait du foin et Île à Samuel (1943),
en raison du fait que Samuel Doyle avait, lui aussi, fauché du foin, jadis,
sur cette île.
Ces deux anthroponymes d'origine locale n'ont toutefois pas
réussi à déloger le nom montagnais qui, selon le père Lemoine, signifie c'est
une pointe de roches et d'après le père Arnaud, rochers noirs. Le nom
montagnais de cette île est Askawsipanan Ministuk, l'île de l'attente aux
canards.
|
Bibliographie :-
Noms et lieux du Québec :
si chaque lieu m'était conté (Cédérom multimédia).
Commission de toponymie du Québec. Les Publications du Québec, Micro-Intel 1997.
- Histoire de la paroisse Saint-François-Xavier de Batiscan 1684-1984,
Éditions du Bien Public, 1984, 498 pages.
|
|
Minganie 1976
carnet de voyage
Havre-Saint-Pierre
|
coup de foudre
Havre-Saint-Pierreles noms des avenues
- rues - places -
boulevards
nous séduisent
le dimanche 18 juillet 1976
|
|
05:30 un jour
radieux se lève
vent léger
mer calme
embarquons vers 08:00
sur sa chaloupe Patrice Lebrun
sa femme Hélène Turbie - sa fille Marilyn - son fils
Yvan
Guy Lapointe - nos fils Jean-Bruno et Jean-Frédéric - moinaviguons à travers les îles
ancrons la chaloupe dans une échancrure
gagnons l'île en canot
à midi filets mignons
de chevreuils d'Anticosti
rcueillons des bigorneaux à marée basse |
le dimanche 23 février 2003
le dimanche 17 février 2019 - le mardi 14 mai 2024
constante mouvance de mes paysages intérieurs
|
|