Juglans cinerea Linné. 46° 43' 91.5" N - 071° 32' 11.8" O, Capitale Nationale, MRC Portneuf, Neuville (Ville), territoire du marais Léon-Provancher, 12:21 le lundi 18 juin 2007, photo Juglans_cinerea_003_950.

Nichole Ouellette
présente

Juglandacées

Introduction
Clef des genres
01. Juglans
02. Carya

Québec en photos

Montréal

Navigation

Accueil
Par Marie-Victorin
Édition numérique
Divisions de l'ouvrage
DICOTYLES
MONOCOTYLES
Plantes comestibles
Plantes introduites
Plantes médicinales
Plantes rares
Faire un don
À la UNE
PHOTOGRAPHIES

Édition interactive

Flore laurentienne
Frère Marie-Victorin (1885-1944)

Famille 14― Juglandacées  Juglandaceae ].

1. Juglans Linné― Noyer.

1. Juglans cinerea Linné. — Noyer cendré. — Arbre à noix longues. — (Butternut).

— Grand arbre pouvant atteindre 35 mètres, à grosses branches étalées horizontalement ; feuilles (longueur 40-80 cm) portant 11-17 folioles ; fruits groupés par 3-5, densément viscides-pubescents (longueur 5-8 cm) ; noix sculptée, très adhérente au brou ; amande douce. Floraison printanière. Général sauf dans l'est. (Figure 28).

Juglans cinerea, (h) feuille, (i) fruit recouvert de son brou, (j) section transversale du fruit, dépourvu de son brou.
Flore laurentienne
, figure 27, dessin frère Alexandre Blouin.


Juglans cinerea Linné. Capitale-Nationale, MRC Portneuf, Deschambault-Grondines (Municipalité), Grondines (Secteur), chemin du Roy (route nº 138), domaine Daniel et Réjean Trottier, noix ramassées au sol en septembre 2011, Juglans_cinerea_007_800.

Noix excellente qui fait l'objet d'un certain commerce dans le district de Montréal.

— Bois léger, mou, faible, à grain grossier, d'un brun pâle mais fonçant rapidement à l'air, à aubier blanc. Il est très employé pour les ouvrages d'ébénisterie et la décoration intérieure des maisons. Les couches internes de l'écorce jouissent de propriétés cathartiques utilisées depuis longtemps. On employait l'extrait d'écorce avec le miel, et le mélange opérait sans causer de douleur ni d'irritation. On l'a aussi employé contre la dysenterie, les ophthalmies inflammatoires, et contre les maux de dents par l'application, sur la nuque, d'un petit morceau d'écorce trempé dans l'eau tiède. Du brou et de l'écorce de la racine, on extrait une teinture jaune. Les chatons mâles sont toujours portés par des rameaux de l'année précédente ; les fleurs femelles naissent sur des pousses entrées en végétation au printemps. Les bourgeons, qui contiendront les chatons mâles, naissent en mai, peu de temps après l'épanouissement des fleurs de l'année ; ils sont entièrement constitués dès le mois de juillet. Cet arbre présente un bon exemple de dimorphisme dichogamique. Tous les individus se rangent en deux catégories par rapport au développement des organes sexuels. Dans la première, les étamines sont à maturité quinze jours avant les pistils des mêmes arbres. Dans la deuxième, les pistils à ce moment sont prêts à recevoir le pollen de ceux de la première catégorie, pendant que les étamines de la deuxième laissent échapper leur pollen, juste à temps pour féconder les pistils de la première.

— Bien qu'aujourd'hui essentiellement américain, le J. cinerea a été trouvé à l'état fossile dans le pléistocène de France.


Juglans cinerea Linné. 46° 43' 91.5" N - 071° 32' 11.8" O, Capitale Nationale, MRC Portneuf, Neuville (Ville), territoire du marais Léon-Provancher, 12:21 le lundi 18 juin 2007, photo Juglans_cinerea_001_800.

Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 158.

Juglans :
Index ]


le mercredi 28 janvier 2004
le samedi 1er octobre 2011 - le mardi 6 septembre 2016
constante mouvance de mes paysages intérieurs

Flore laurentienne textes et illustrations
© Les Frères des Écoles Chrétiennes, 1935    © Les presses de l'Université de Montréal, 1964, 1995
© gaëtan morin éditeur 2002     Tous droits réservés Chenelière éducation
achat en ligne

Version numérique : photos, notes, recherches ajouts © Nichole Ouellette 2001 - 2024
Dernière mise à jour 2024-09-01

Flore laurentienne, organisation sans but lucratif (OSBL)

références - notes - bibliographie