Nichole Ouellette
présente
Polygonacées
Index Famille Clef des genres Figures 37 - 38 Figures 39 - 40 Figures 41 - 42 01. Polygonella 02. Polygonum 03. Rumex
Québec en photos
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Famille 21. ― Polygonaceae
[ Polygonacées ].
3. Rumex
Linné.
― Rumex.
Plantes annuelles ou vivaces, généralement herbacées, à feuilles simples,
entières ou ondulées, plates ou crispées. Fleurs parfaites, dioïques ou
polygamo-dioïques, verticillées, portées sur des pédicelles articulés. Corolle
nulle. Calice 6-partit, les 3 sépales extérieurs normaux en fruit, les 3
intérieurs généralement développés en ailes et tuberculés. Étamines 6. Style
tripartit. Achaine triangulaire.
Environ 140 espèces, pour le plus grand nombre
dans l'hémisphère boréal. Les rumex, sans grande importance économique,
présentent un certain intérêt biologique. Un certain nombre d'espèces renferment
des sucs acides (acide oxalique), des tannins, un principe amer. Les rumex sont
généralement protérandres et anémophiles ; les graines du plus grand nombre sont
dispersées par le vent au moyen d'ailes provenant du développement du périanthe
au moment de la maturation.
— Il est facile de voir que nos Rumex se tranchent
en deux groupes : un groupe de plantes dioïques, de petite taille, à suc acide
(oseilles), et un groupe de plantes hermaphrodites de grande taille à principe
amer (patiences). Presque toutes les grandes espèces semblent avoir les mêmes
propriétés et passent sous le même nom de « patience ». L'origine de ce mot est
assez curieuse. Dans les officines du moyen âge le R. patientia se nommait
Lapathium. Lapathium est devenu « la patience », puis
Linné a latinisé en «
Patientia ».
Le mot anglais « Dock », qui désigne toutes les patiences, paraît venir du
vieux français. Dans de vieux documents, il est question de « docques »,
mauvaises herbes qui envahissent sans cesse les prés. Le mot serait passé en
Angleterre avec les Normands.
— On pourra aussi trouver dans la région de Québec, le R. thyrsiflorus
C. A. Fingerhuth ; dans la
région de Rimouski, le R. stenophyllus
Ledebour, et dans la région de la
baie James, le
R. subarcticus E. Lepage.
— Le nom générique signifie : une pique ; allusion à la forme des feuilles
de certaines espèces.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 187, 188.
le dimanche 4 avril 2004 - le dimanche 16 octobre 2016
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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