Nichole Ouellette
présente
Liliacées
Famille Clef des genres Figures 231, 232 Figures 233, 234, 235 Figures 236, 237, 238 01. Smilax 02. Polygonatum 03. Trillium 04. Medeola 05. Clintonia 06. Asparagus 07. Maianthemum 08. Smilacina 09. Streptopus 10. Uvularia 11. Hemerocallis 12. Erythronium 13. Lilium 14. Allium 15. Tofieldia 16. Veratrum 17. Zigadenus
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Famille 109. — LILIACEAE
[ LILIACÉES].
14. VERATRUM Linné. — VÉRÂTRE, VARAIRE.
1. Veratrum viride Aiton. — Vérâtre vert. —
Tabac du diable, Hellébore. — (American white hellebore).
— Rhizome dressé ; tige (longueur 60-200 cm), très feuillée ; feuilles
inférieures largement ovales, les supérieures de plus en plus étroites ;
panicule pyramidale (longueur 20-60 cm) à branches densiflores, étalées ou un
peu penchées ; fleurs (diamètre 15-25 mm) d'un jaune verdâtre ; divisions du
périanthe oblongues ou oblancéolées, ciliées-denticulées, deux fois aussi
longues que les étamines ; capsule (20-25 X 8-12 mm) multiséminée. Floraison
printanière. Marais, bois humides, pâturages. Dans le Québec, se trouve plutôt
rarement aux environs de Montréal (île Saint-Paul, île Grosbois, etc.), mais
devient très abondant en approchant de Québec et dans les environs de cette
ville. Certains pâturages dans la vallée de la rivière Saint-Charles sont
complètement envahis par cette robuste plante, fréquente aussi en Estrie [dans
les Cantons de l'Est dans le texte]. La limite au nord est inconnue, mais la
plante se trouve dans le bassin de la rivière Hamilton, au-delà des sources de
la rivière Moisie jusque dans la région du lac Wabush (Labrador) ; elle existe
dans la vallée de la Matapédia, mais elle est apparemment absente de la
Gaspésie, de la Côte-Nord et d'Anticosti.
Cette espèce cause des empoisonnements chez les bestiaux auxquels on
administre comme traitement de l'eau chaude pour laver l'estomac et provoquer le
vomissement. Une dose massive de vératrine est toxique aussi pour l'homme ; les
principaux symptômes sont : salivation excessive, vomissements, purgation
violente, douleurs abdominales, faiblesse musculaire, paralysie générale,
spasmes et convulsions. Le pouls, d'abord solide, se ralentit, puis s'accélère.
La respiration est faible, la température diminuée, la peau froide et visqueuse.
Le malade devient inconscient et meurt asphyxié. Le traitement consiste dans
l'administration de stimulants cardiaques et respiratoires : nitrite d'amyle,
alcool, strychnine, atropine. Chez l'homme cependant, la mort est rare car le
poison est généralement vomi spontanément.
— Le rhizome constitue un médicament à saveur amère, considéré presque aux
États-Unis comme un spécifique des affections inflammatoires fébriles, en
particulier de la pneumonie et de la fièvre puerpérale. Il abaisse rapidement la
température et la fréquence du pouls.
— Les feuilles du Varaire sont couvertes de poils qui irritent la peau.
— Dans les régions où le Varaire existe, le déplissement rapide de ses
grandes feuilles d'un vert si vif est l'un des premiers signes du printemps.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p 662
Veratrum viride, bois humide, 46 34' 49.3.3" N - 072 08' 30.5" O, MRC Les Chenaux,
Sainte-Anne-de-la-Pérade, domaine Quessy, 0646 le mardi 8 juin 2010, Veratrum_viride_011_800_533.
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Veratrum viride, bois humide, 46° 35' 11.7" N - 072° 04' 14.4" O, MRC Portneuf.
Deschambault-Grondines (Municipalité), Grondines (Secteur), route 138, domaine Daniel et Réjean Trottier, 0740
le mercredi 21 septembre 2011, Veratrum_viride_019.800_533. |
le mardi 7 décembre 2021
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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