Nichole Ouellette
présente
Pinacées
Famille Pinus Larix Picea Tsuga Abies
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Famille 10. ― PINACÉES
[ PINACEAE ].
4. TSUGA (Endl.) Carrière — TSUGA
1. Tsuga canadensis (Linné) Carrière.
— Tsuga du Canada. — Pruche. — (Hemlock).
— Arbre de 20-25 mètres ; feuilles (longueur 8-13 mm) ; cônes (longueur 15-25 mm)
terminant les rameaux, s'ouvrant durant l'hiver et persistant jusqu'au
printemps. Floraison printanière. Forêts élevées, mêlé aux arbres feuillus.
Général au sud du
Saint-Laurent et dans les Laurentides inférieures ; absent au
nord dans la région Abitibi-Saguenay. (Figures 16, i ;
limites approximatives au nord).
De toutes les gymnospermes du Québec, cette espèce est la moins boréale et la moins
tolérante à l'égard du froid. La pruche croît généralement associée avec le
bouleau, le hêtre ou l'érable à sucre. Pouvant vivre 500 ou 600 ans, elle
commence à fructifier entre la vingtième et la soixantième année, et fructifie
alors tous les deux ou trois ans. Le bois de pruche est léger, mou, cassant,
mais plus fort que celui du pin blanc ; il s'emploie dans la grosse charpente,
la construction des ponts et des pavages, dans la fabrication des caisses, des
lattes et du bardeau. L'industrie de la tannerie utilise l'écorce de la pruche,
qui est très riche en tannin.
— Le mot « Pruche » est un canadianisme, et dérive
probablement de « Prusse » et « Pérusse », noms employés en Europe pour
désigner les Picea. Les Acadiens désignent l'arbre sous le nom de « Haricot »,
qui a peut-être quelque rapport avec l'ancien verbe harigoter : couper en
morceaux ; ils le nomment aussi « violon », sans doute à cause d'un certain
usage dans la fabrication des instruments à corde.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 145.
... Les gens de Saint-Prosper-de-Champlain vivaient alors essentiellement de
l'agriculture, ainsi que des produits de la forêt que leur fournissait la
montagne toute proche. Le recensement de 1871 mentionne que presque toutes les
familles d'agriculteurs s'y adonnaient aussi à la fabrication du sucre et du
sirop d'érable.
Le tannin
… Nous savons par ailleurs que, pendant les décennies 1881 et 1891,
l'écorçage du bois de pruche, qui se pratiquait entre les semences et les
moissons, occupait pas moins de 52 familles à Saint-Prosper-de-Champlain. Cette activité
servait à alimenter la tannerie Richardson, à Saint-Luc-de-Vincennes.
Extrait de feuilles volantes, anonymes, sous le titre probable d'un
chapitre, Les moulins à moudre et à scier ayant existé à Saint-Prosper-de-Champlain.
Source : Comité d’histoire de Saint-Prosper, autorisation Louis Trudel, président du Comité.
N. O. le mercredi 12 septembre 2013
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le mercredi 12 novembre 2003 - le vendredi 16 avril 2010
le samedi 14 septembre 2013 - le samedi 11 février 2017 - le samedi 27 mars 2021
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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