Nichole Ouellette
présente
Art de vivre au Québec
Le printemps
Index Des cerisiers et des ours Eaux de fonte Eaux de fonte Grand ménage Temps des sucres Été, matin De juin à août, les foins Été, la fin Automne, novembre Hiver, givre à la fenêtre Hiver, givre au sol Hiver, le froid Hiver, glaces et calcaires Hiver, le Nord, le froid Hiver, neiges, neiges Hiver, pluie verglaçante Hiver, poudrerie Hiver, redoux, gels Hiver, humeurs/couleurs
Cerisier de Pennsylvanie
Sommaires
Boire et manger Chouchous, du coq à l'âne Courtepointe Coutumes et usages Médecine et santé Mots et parlures Plein air Saisons Savoir-faire
Québec en photos
Ciel variable
Regards des petites personnes
Histoire
d'ours
Île Maurice
ouellette001.com
Accueil Références - sources Art de vivre au Québec Infos et services Photos choisies Québec en photos Racines et sentiers Regards d'enfants À propos À LA UNE
|
CHRONIQUE HEBDOMADAIRE
Art de vivre au Québec
Des cerisiers et des ours
Cerisiers en fleurs et chasse à l'ours
Quand les filles chassent l'ours, la proie déambule sur deux pattes. Quand l'habitant rencontre une ourse et ses petits, il rate rarement l'occasion de donner des frissons aux auditeurs de son récit.
Les cerisiers évoquent les amours légères et l'arrivée du printemps. Ce cerisier de Pennsylvanie fleurit près d'une piste d'ours noirs. Cette piste remonte au temps d'un dépotoir à ciel ouvert. Dès la fonte des neiges, de ma table de travail, j'aperçois souvent un ou des ours au bout du champ.
Rue Madeleine-de-Verchères, Sainte-Anne-de-la-Pérade,
le 29 juin 1997. Photo 970525/10aa. |
|
En quête de nourriture, l'ours déterre des cotons de blé d'Inde.
Bien repu, le gros poilu se roule dans les labours, se gratte la bedaine, paresse au soleil. Quand le cultivateur sème du maïs, la taille des graminées,
à la fin juillet, bouche la vue.
Autrefois, l'habitant tenait le gibier à distance, chassant pour nourrir sa famille et protéger son poulailler. Hier comme
aujourd'hui se racontent des épopées effrayantes, arrivées ailleurs, dans la paroisse voisine.
Dans la paroisse voisine
À Sainte-Anne-de-la-Pérade, le jeudi 29 mai 1997, le garagiste vérifie ma voiture sur le
chemin du Roy, la route 138. Passagère, j'aperçois un ours en bordure d'un fossé, pas très loin. Je signale sa présence.
Rue Madeleine-de-Verchères, Sainte-Anne-de-la-Pérade, le29 juin 1997. Photo 970525/10a. |
Sous nos yeux étonnés, l'ours traverse la route, s'approche des arrière-cours de la rue Sainte-Anne,
près du magasin général.
Il grimpe dans un arbre, s'étend de tout son long entre les branches de la fourche principale. |
À quelques pas de cet arbre, un potager, un carré de sable, des jouets chez une dame qui garde des enfants.
Ils s'apprêtent à tuer
De son téléphone cellulaire, le garagiste, Jocelyn Faucher, appelle la force constabulaire.
Rue Madeleine-de-Verchères
Sainte-Anne-de-la-Pérade, 29 juin 1997. Photo 970525/11a. |
Les policiers arrivent
s'énervent
font reculer tout le monde.
L'arme au poing
ils s'apprêtent à tuer.
Attendez, attendez, je veux faire une photo.
Stop. |
Mon intervention déconcentre les policiers. Je prends ces photos.
BANG BANG
Rue Madeleine-de-Verchères, Sainte-Anne-de-la-Pérade,
le 29 juin 1997. Photo 970525/12a. |
Les curieux accourent, peureux, un ours dans le village !
|
Les photos prises, je repars.
Retentissent deux coups de feu.
Cerises
- La fête des cerises
- Le petit train du port aux Cerises
- Marais de la
rivière aux Cerises
- Caribou du chasseur
Autres cas
L'ours prenait l'air au balcon
« Un jeune ours noir a été abattu dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu'il se trouvait sur le balcon d'une maison de Laval, dans la banlieue de Montréal, a-t-on appris lundi de source policière.
L'alerte avait été donnée il y a trois jours et une battue était organisée depuis pour tenter de capturer l'ours, âgé d'environ deux ans et pesant quelque 70 kilos.
Aperçu plusieurs fois par des témoins depuis vendredi dans la banlieue nord de Montréal, alors qu'il traversait de grandes artères routières, l'ours avait été repéré samedi par la police dans un îlot de verdure, situé entre deux autoroutes.
À ce moment-là, nous avions ordre de ne pas tirer. Nous devions le cerner pour l'obliger à grimper dans un
arbre, a expliqué un policier, ajoutant qu'un spécialiste de la faune l'aurait ensuite endormi.
Mais l'animal s'est sauvé, avec un hélicoptère et une équipe de policiers armés à ses trousses, lesquels l'ont finalement abattu, tard dans la nuit, sur le balcon d'une maison de Laval.
L'ours venait sans doute de la région de Saint-Jérôme, au nord de Montréal, "d'où sa mère l'aurait éloigné pour mettre bas", a estimé un spécialiste de la faune présent lors de la battue, Michel Charlebois. D'après lui, le manque de nourriture en forêt, consécutif à un printemps tardif, aurait poussé l'ours vers la ville et ses
habitations. »
Matinternet,
le mardi 10 juin 1997.
Lennoxville
« En Estrie, un ourson rôdait autour du campus de l'Université Bishop de Lennoxville lundi, mais il n'a pas été revu depuis la fin de la journée. Laurent Cloutier, qui est agent de conservation de la faune, croit que c'était plutôt un adolescent qui a quitté sa mère après un an, plutôt qu'un bébé. On peut donc avancer que la mère n'est pas dans la secteur, ce que craignaient plusieurs, et que les chances de revoir l'ourson en question sont
minces. »
Matinternet, le mardi 16 juin 1997.
Autre histoire
À la campagne ou en forêt, les bêtes sauvages causent rarement un incident fâcheux pour les humains.
À la saison des amours et des cerisiers en fleurs, la chasse à l'ours à deux pattes, c'est une toute autre histoire.
[ Index ] [ Suivante ]
le vendredi 24 avril 1998 - le samedi 24 avril 2021
constante mouvance de mes paysages intérieurs
|