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HistoireLes Attikameks pratiquaient la pêche aux petits poissons des chenaux bien avant l'arrivée des Européens en terre d'Amérique. L'histoire récente de cette pêche date de février 1938. Le hasard provoque la « nouvelle » découverte des petits poissons des chenaux à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Au temps des glacièresÀ Sainte-Anne-de-la-Pérade, au temps des glacières, le boucher Robert Mailhot et ses frères s'approvisionnent en glace à la rivière Sainte-Anne. Chaque hiver, les Mailhot découpent des blocs de 24 pouces carrés, au godendart. Ils charroient ces blocs de la rivière à des hangars, avec une « time » de deux chevaux attelés sur une « sleigh ». Ces blocs se conservent à longueur d'année, dans le bran de scie. Les bouchers y gardent leur viande au frais. Sous le frasilEn février 1938, affairé à ses découpes, Robert Mailhot remarque le passage de nombreux bancs de poissons sous le frasil. Les hivers suivants, chacun constate que ces poissons reviennent frayer chaque année, en amont de la rivière Sainte-Anne, de la mi-décembre à la mi-février. Bientôt, la famille Mailhot installe les premières cabanes à pêche sur la glace. Guy Mailhot, le fils de Robert raconte: « C'est en traîneau à chiens que les premiers visiteurs étaient conduits de la gare du chemin de fer à nos cabanes puisque les routes étaient fermées en hiver à cette époque. » Guy-Paul Brouillette, le président de l'ASS en rajoute : « Le loueur de cabanes hébergeait les gars qui venaient à la pêche. Au commencement il n'y avait pas de femmes. Elles sont arrivées au moment de la libération vers les années 1960. » Activité sportive bourgeoiseChaque hiver, du 26 décembre au 15 février, dans les cabanes à pêche, sur la glace de la rivière Sainte-Anne, quatre-vingts à quatre-vingt-cinq mille pêcheurs taquinent le poisson en manches de chemise et en chandail. Un groupe de pêcheurs peut prendre entre 150 et 250 poissons, en 10 heures.Chaque année, les pêches sportives et commerciales prélèvent environ cinq millions de poissons. Le ministère de l'Environnement et de la Faune du gouvernement du Québec évalue entre un et trois pour cent le prélèvement annuel sur la population globale de poulamons Atlantiques. Location de cabane / informations
Délices
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