Patrice Delval
raconte
La mer
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Réparation d'un chalut
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ciel - écailles - plumes - sel
La mer
Chalut et paillasse
Un chalut, c'est une grande poche de filet en forme d'entonnoir maintenue
ouverte horizontalement par des panneaux rectangulaires ou ovales, et
verticalement par des flotteurs disposés sur la lèvre supérieure. L'inférieure, quant
à elle, racle le fond et est protégée par des bourrelets
de caoutchouc.
Se dépêtrer l'un de l'autre
Sur les chalutiers des années 1960, il fallait se mettre en
travers au vent pour embarquer le chalut, marcher dedans pour l'empêcher de refiler
lorsque le navire roulait sur l'autre bord en se levant à la lame.
Très souvent, c'était la mer elle-même qui embarquait avec, venait se mêler à nous
et à notre chalut, chacun tentait de se dépêtrer de l'autre.
Sur le chalutier Le Camisard, un
an avant son naufrage en novembre 1998. Photo Stéphane Delval, 1997.
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Au sud de l'Angleterre. |
Chalutier anglais, mer du Nord, dans les années 1960, photo
Patrice Delval.
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Chalutier anglais en pêche, le nez dans la plume. Chalutier classique,
c'est-à-dire pêchant par le côté. Un des derniers probablement, dans les
années soixante, nous en rencontrions de véritables armadas.
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La paillasse, c'est en fait la partie antérieure du chalut, composée de la
rallonge et du cul. La rallonge est une grande poche parfaitement rectangulaire
longue d'une dizaine de mètres minimum dans laquelle les poissons se retrouvent, ce qui permet
d'éviter le phénomène de refoulement quand il y en a
beaucoup, et également de leur conserver une belle apparence. Une sorte
d'antichambre, en somme, où ils sont entreposés au fur et à mesure du
remplissage.
Le cul
Le cul, comme son nom l'indique, est la dernière partie du chalut (Cod End en anglais), les
mailles y sont renforcées et protégées par des peaux
de vache ou des nappes de filets à la fois pour le protéger
à la fois du fond et des efforts auxquels il est soumis pendant l'embarquement des palanquées.
Sur les chalutiers pêche arrière, rallonge et cul sont pratiquement renforcés de la
même manière car on embarque tout d'un seul tenant, et l'ensemble est
consolidé par des erses en gros cordages de place en place pour former une
sorte de boudin. C'est d'ailleurs le nom que l'on y donne « boudin » de 30 ou 40 tonnes ... qui embarque d'un coup.
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Chalutier anglais, mer du Nord, dans les années 1960. Photo
Patrice Delval.
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Parmi ce type de navire de pêche, il y en
avait de magnifiques, de véritables chef-d'œuvre aux formes élancées et
époustouflantes. Pas étonnant que les anglais parlent des navires au féminin.
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Patrice Delval, Boulogne-sur-Mer, France.
Courriels, le samedi 25 août 2001 et le mercredi 23 janvier 2002.
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le dimanche 20 janvier 2002
le lundi 28 janvier 2002 - le dimanche 11 janvier 2015
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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