Système de classification
Le système de classification employé dans la Flore laurentienne est celui qui a été
développé par Wettstein dans la troisième édition de son
Handbuch der systematischen Botanik (1924).
L'ordonnance des grands groupes :
ptéridophytes,
gymnospermes,
angiospermes dicotyles,
angiospermes monocotyles, vise à traduire
la complexité croissante des organismes vasculaires, et leur ordre d'apparition
sur le globe.
La position des monocotyles à la fin de la série reflète
l'opinion de la majorité des botanistes modernes en faveur de la dérivation
des monocotyles à partir des dicotyles ligneuses, bien que l'on ne connaisse
rien de précis sur l'antiquité relative de ces deux groupes qui se trouvent
déjà côte à côte, constitués comme à présent, dès le crétacé inférieur.
Nous avons résumé en un tableau, au début du traité, les grandes lignes de
cette classification, pour en exposer la structure naturelle. Mais des clefs
analytiques établies d'après la classification naturelle seraient d'un
maniement difficile, pour ne pas dire impossible, à cause de l'emploi de
caractères parfois fugaces, ou qui ne sont pas concomitants. Aussi avons-nous
voulu donner de préférence une clef analytique des familles entièrement
artificielle, établie du simple point de vue de la commodité.
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Frère Marie-Victorin, auteur de la Flore laurentienne, à son bureau à l'Institut botanique de Montréal,
photo parue dans le quotidien La Presse, le 30 septembre 1944.
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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne 1935, p. 4.
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