Nichole Ouellette
présente
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Étroite collaboration
Marcelle Gauvreau
Illustration
frère Alexandre
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Un dernier témoignage personnel, qui aurait pu être le premier, sera pour mon
vieil ami, le professeur Merritt Lyndon Fernald, de l'Université Harvard, qui a été
mon premier guide à travers les complexités et les problèmes passionnants de
la flore laurentienne. Depuis plus de vingt ans, il s'est intéressé à mes
travaux et m'a donné les plus utiles leçons et directions.
Fernald est le maître reconnu de la botanique systématique en Amérique ; c'est aussi le
maître de la phytogéographie et de l'écologie de meilleure sorte. Je suis
heureux de déclarer ici que je me considère toujours comme son disciple.
L'auteur a aussi le devoir de reconnaître ici officiellement l'aide reçue
durant plusieurs années du Conseil national des recherches scientifiques du
Canada, aide sans laquelle plusieurs des explorations n'auraient pu être
menées à bien.
Enfin, la publication de la Flore laurentienne doit être considérée comme le résultat de la
collaboration en cette circonstance particulière de deux grandes institutions
d'enseignement : l'Université de Montréal et l'Institut des frères des écoles
chrétiennes. Le travail était commencé longtemps avant la fondation de la
Faculté des sciences, mais aussitôt fondé, l'Institut botanique a fourni un
milieu de travail approprié, et de précieuses collaborations. Dans l'Institut
des frères des écoles chrétiennes, le travail de recherche en botanique
systématique est une tradition.
Dans nombre de pays, mes confrères ont fourni des botanistes distingués, et procuré aux grands établissements scientifiques
une collaboration d'une valeur inappréciable. Qu'il me suffise de mentionner
quelques noms bien connus dans le monde botanique :
le frère Héribaud-Joseph,
lauréat de l'Académie des sciences de Paris, auteur de très nombreux travaux
sur la flore phanérogamique et cryptogamique du plateau central de la France ;
le frère Sennen, autorité sur la flore de l'Espagne ;
le frère Arsène Brouard, qui a
révélé la richesse de la flore du Mexique ;
le frère Léon, le grand botaniste
cubain ; le frère Apollinaire-Marie, de Bogota (Colombie), directeur de la Revista de
la Sociedad Colombiana de Ciencias Naturales.
Dans le cas de la Flore laurentienne, l'Institut des frères des écoles chrétiennes a
fourni l'auteur et son principal collaborateur, il a fourni l'illustrateur, et
il a de plus assumé, dans des circonstances difficiles, la responsabilité
financière de la publication.
Pour ce geste désintéressé, l'ordre religieux auquel j'ai l'honneur d'appartenir aura bien mérité de la cause de
l'éducation nationale.
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne 1935, p. 10.
Victorin, Fernald
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Le frère Marie-Victorin et son vieil ami le professeur Merritt Lyndon Fernald (1873-1950), à
l'entrée du Gray Herbarium, de l'Université Harvard, aux États-Unis, 1924.
Photo tirée de : Le frère Marie-Victorin et son temps,
Robert Rumilly. Les frères
des écoles chrétiennes, 1949.
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Le frère Marie-Victorin et le frère Sennen, savant botaniste espagnol.
Auteur de la photo : Benito - Barcelone, Espagne,tirée de : Le frère Marie-Victorin et son temps,
Robert Rumilly. Les frères
des écoles chrétiennes, 1949.
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Victorin, Léon
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Le frère Marie-Victorin et le frère Léon, La Havane, Cuba.
Photo tirée de : Le Frère Marie-Victorin, ses idées pédagogiques.
Louis-Philippe Audet, Les Éditions de l'érable, figure 10.
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le mardi 5 février 2002 - le lundi 14 décembre 2009
le jeudi 24 novembre 2011 - le mardi 28 novembre 2017
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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