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Alexis Cartier-Émond, 5 ans, Longueuil, 2002_02_25_Emond_Cartier_A_950.
Un bateau transporte
un sapin sur le fleuve
sur le bateau
les enfants regardent par les fenêtres

Nichole Ouellette

présente

Histoires vraies

Bateaux-traversiers
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CHRONIQUE HEBDOMADAIRE

Regards des petites personnes
Histoires vraies Bateaux-traversiers et chemin de fer sur la glace

Bateaux-traversiers

L'été, il était facile de traverser de l'île de Montréal à la terre ferme ¯ la Compagnie de traverse du chemin de fer d'Hochelaga à Longueuil utilisait des bacs ou bateaux-traversiers sur lesquels on mettait des trains ou wagons pour traverser d'une rive à l'autre. Les difficultés survenaient l'hiver.

Construction d'un chemin de fer sur la glace

En 1879, M. G. Lebel, ingénieur de Montréal, propose de relier Montréal et Longueuil par un chemin de fer sur la glace.

M. Lebel doit, en premier lieu, s'assurer de la solidité de la glace. Pour en juger, il corde des plaques de fer de dix pieds de long par quatre pieds de large sur une épaisseur de dix-huit à vingt pouces, ce qui équivaut à une pression de 1 500 livres au pied carré. La glace doit soutenir ce poids pendant vingt-quatre heures sans céder ni subir le moindre dommage.

Monsieur Lebel

À la suite aux tests de solidité de la glace, M. Lebel, l'ingénieur de Montréal, conclut :

« ... Nous restons convaincus, en présence de tous ces faits, qu'avec un peu de soin et de surveillance le chemin de fer sur glace est parfaitement sûr. Alors, si nous construisons de manière à répartir le poids sur une grande surface et en utilisant une petite machine de douze à quinze tonnes, on pourrait traverser tard le printemps et aussi sûrement qu'avec les chevaux et voitures sur la traverse publique d'Hochelaga à Longueuil. »

Essai en 1879

On décida donc, en 1879, de faire un essai, dans les limites de la juridiction des commissaires, d'Hochelaga vers Longueuil.  L'essai réussit et tout va bien durant l'année 1880.

Locomotives et trains sur la glace

« ... L'hiver, on peut voir de nombreux chars circulant tous les jours sur la glace entre le terminus des chemins de fer à Montréal et la rive sud-est.

Grâce à son élasticité, la glace ne cède pas sous le poids des trains, surtout que, sur le chenal de la rivière, la glace a une épaisseur de dix à quinze pieds, ce qui rend le tout solide comme du roc. »


Béatrice Michaud, 6 ans, Longueuil.
Le train sur la glace du fleuve Saint-Laurent.

La rail et deux personnes qui patinent.


Mireille Boivin-Joannette, 5 ans, Longueuil.
Johanne, notre professeur, dans un traîneau, des rênes, neuf grelots, un goéland et de la neige sur le fleuve Saint-Laurent

Le soleil est fatigué


Alexandre Bouillé-Marcotte, 6 ans, Longueuil.
Le soleil est rouge à l'intérieur parce que le soleil est fatigué.

Il y a une maison.

L'enfant est parti de la maison avec le cheval pour aller faire une promenade sur la glace du fleuve.


Alexandre Bouillé-Marcotte, 6 ans, 2002_02_25_B_Marcotte_Alex_800.

Le pont Victoria avec un bateau chaviré et un autre venu pour sauver les personnes tombées à l'eau.

Un héros vient chercher plein de personnes qui se noient

Textes et récits

Avec l'autorisation par courriel (2002-02-08) de Michel Pratt, président de la Société, les textes de cette page sont adaptés du récit de la Société historique du Marigot, cahier no 22, Longueuil, décembre 1989, p. 30-31.

Les dessins ont été réalisés d'après mes récits, le 23 novembre 2001 et le 15 février 2002, par des élèves de la classe maternelle de Johanne, à l'école Armand-Racicot de Longueuil.

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le lundi 18 février 2002
le lundi 25 février 2002 - le samedi 13 juin 2015
constante mouvance de mes paysages intérieurs

 
mémoires enracinées dans le Québec du XIXe siècle, ramifiées dans le XXIe
 
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