Regards des petites personnes
Histoires vraies – Joë Vincent, sans médaille

Joë Vincent, sans médaille

On a souvent promis à Joë de lui faire obtenir une des médailles que distribue chaque année la Royal Humane Society de Londres. Il l'aurait certes bien méritée. Mais, en attendant, notre ministre de la marine donne des chronomètres en or à des capitaines au long cours.

Des ancêtres fiers de lui

Les Indiens de Caughnawaga qui ont vu Joë Vincent, jeune garçon, descendre le fleuve avec eux et franchir les rapides de Lachine ne se gênent pas, à chaque acte de sauvetage du courageux canotier, pour le réclamer pour un enfant de leur tribu. Joë a beau protester et s'en défendre, son teint cuivré, ses cheveux noirs, la langue huronne qu'il baragouine le condamnent à accepter des ancêtres très fiers de lui.

Location de canots et chaloupes

Par la suite, Joë Vincent exploita une entreprise de location de canots et de chaloupes pour excursions. Plus tard, il obtint de l'administration militaire le monopole des traversiers entre Longueuil, l'île Sainte-Hélène et Montréal.

Courir l'aventure

Les diverses occupations, à la formation des glaces en automne et à la débâcle au printemps, donnaient souvent à Joë Vincent l'occasion de courir l'aventure.

Béatrice Michaud, 6 1/2 ans, Longueuil.

Joë pousse un canot sur la glace. Des voyageurs trouvent le voyage tellement long qu'ils s'ennuient.

Colin Braseau, 5 ans, Longueuil.

Un canard, un nuage, de la neige, un soleil. Un bonhomme qui a trop mangé, une maison, un bateau, un cheval et une autre personne.

Michaël Vézina-Michaud, 5 1/2 ans, Longueuil.

Joë Vincent lance une corde à une personne en train de se noyer dans le fleuve Saint-Laurent.

Calypso Dubois-Lapointe, Longueuil, 2002_03_25_D_Lapointe_Calypso_800. Joë Vincent qui reçoit une médaille pour ses actes de bravoure

Textes et récits

Avec l'autorisation par courriel (2002-02-08) de Michel Pratt, président de la Société, les textes de cette page sont adaptés du récit de la Société historique du Marigot, cahier n^o 22, Longueuil, décembre 1989, p. 22.

Les enfants de la classe maternelle de Johanne, de l'école Armand-Racicot de Longueuil, ont dessiné ce qu'ils ont compris de mon récit. J'étais là, le 23 novembre 2001.

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dimanche 3 mars 2002
le lundi 25 mars 2002 - le vendredi 26 juin 2015
constante mouvance de mes paysages intérieurs

 
mémoires enracinées dans le Québec du XIX^e siècle, ramifiées dans le XXI^e
 
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