48° 41' 01.9" N - 079° 29' 08.8" O, Abitibi-Témiscamingue, MRC Abitibi-Ouest, Clerval, île Nepawa, lac Abitibi, du chemin du quai public, le vendredi 5 août 2005, Ile_Nepawa_025_950.
Nichole Ouellette
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Flore laurentienne
Frère Marie-Victorin (1885-1944)


ESQUISSE GÉNÉRALE DE LA FLORE LAURENTIENNE.

I. - ÉQUILIBRE ACTUEL DE LA FLORE LAURENTIENNE.

Index ] FACTEURS RÉPARTITION ] PHYSIOGRAPHIE ] Physiographie ] Physiographie ] Physiographie ] CLIMAT ] Climat chaud-froid ] Climat neige ] Climat floraisons ] Climat automne ] Facteur humain ] PHYTOGÉOGRAPHIE ] RÉGION ARCTIQUE ] RÉGION HUDSONIENNE ] [ Région hudsonienne ] RÉGION LAURENTIENNE ]

2. RÉGION HUDSONIENNE
(Deuxième et dernière page ; page 1)

Le lambeau de plaine côtière qui s'étend au sud de la baie James, et qui déborde à peine sur le Québec, a une certaine importance phytogéographique. Ce que l'on connaît d'intéressant sur sa flore, évidemment très peu connue encore, se rapporte à une florule maritime reliquale fortement disjointe, florule rattachée à la flore du golfe Saint-Laurent, mais dont la distribution n'est pas continue autour de la péninsule labradorienne. Tels sont les éléments halophytiques ou estuariens :

Bidens hyperborea
Carex bipartita var. amphigena
Carex mackenziei
Carex paleacea
Juncus gerardi
Plantago juncoides
var. decipiens
Poa eminens
Zannichellia palustris
var. major

et les éléments cordillériens pour qui les rivages maritimes ne sont qu'un habitat d'adoption, aussi bien sur le golfe Saint-Laurent que sur la baie James :

Antennaria pulcherrima
Cypripedium passerinum
var. minganense
Draba minganensis
Gentiana nesophila

On a invoqué, pour expliquer l'origine de cette florule, les faits suivants : une invasion marine dans la vallée du Saint-Laurent à la période Champlain, invasion qui, à un certain moment, a peut-être atteint le lac Témiscamingue ; une invasion marine contemporaine dans le bassin de la baie d'Hudson, invasion qui a probablement atteint presque à la hauteur des terres ; une communication possible à travers l'Abitibi entre les deux étendues submergées, avec établissement d'un rivage continu, au moins durant une courte période, entre le golfe Saint-Laurent et la baie James. La continuité de ce rivage expliquerait bien l'origine de la florule commune aux deux régions ; elle expliquerait, de plus, certains faits concernant la flore de l'Abitibi et du Témiscamingue. (Carte F).


Détail de la carte F. Invasions marines
Carte entière

En somme, les caractéristiques principales de la région hudsonienne sont : un substratum de roches précambriennes avec de rares lambeaux de calcaires paléozoïques ; une flore presque exclusivement silicicole ; la dénudation des sommets des collines de basse altitude ; le petit nombre des espèces et le grand nombre des individus de chaque espèce.

Cartes

-A. Province de Québec
Région hudsonienne
Invasions marines

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Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 29, 30.


constante mouvance de mes paysages intérieurs
le jeudi 18 avril 2002 - le mardi 6 décembre 2011

Flore laurentienne textes et illustrations
© Les Frères des Écoles Chrétiennes, 1935    © Les presses de l'Université de Montréal, 1964, 1995
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