Nichole Ouellette
présente
Esquisse générale
Plan Introduction ÉQUILIBRE DYNAMISME
Papier peint
Erytronium americanum
Navigation
Accueil Par Marie-Victorin Édition numérique Divisions de l'ouvrage DICOTYLES MONOCOTYLES Plantes comestibles Plantes introduites Plantes médicinales Plantes rares Faire un don À la UNE PHOTOGRAPHIES Références
|
Édition interactive
ESQUISSE GÉNÉRALE DE LA FLORE
LAURENTIENNE.
Dans la Laurentie, à cause du facteur nivéal, qui est efficace surtout dans les bois, il y a un comportement tout particulier du cycle printanier.
Mai n'est le mois des fleurs que sur le parterre des bois feuillus ou mixtes. Pendant que dans les champs, où le sol a été fortement gelé, l'herbe reverdit à peine, du parterre de la forêt, qui a bénéficié de la protection nivéale, surgissent, parmi les feuilles mortes, les fleurs des espèces à bulbes ou à
rhizomes.
Ces plantes sont parfaitement adaptées à cet habitat, à la fois dans le temps et l'espace. Ayant besoin de la pleine lumière, elles doivent
parcourir leur cycle complet : phase végétative, reproduction, retour à la terre ou au moins à l'état de repos relatif, dans les deux ou trois semaines
qui précèdent la feuillaison complète des arbres. Ces espèces ont leurs fleurs toutes formées à l'automne, et n'attendent que le premier soleil pour
s'épanouir.
Pendant que le sous-bois foisonne d'hépatiques, de claytonies, d'érythrones,
de trilles, de dentaires, d'uvulaires, rien ne paraît encore dans les champs. Plus tard seulement, les violettes enracinées à fleur de terre se mettent à
fleurir dans les prés, puis successivement arrivent le populage, les antennaires, la bermudienne, les aubépines, les
crucifères, la horde des
cypéracées et des graminées, et la multitude des autres espèces.
[ Précédente ] [ Index ] [ Suivante ]
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 26.
constante mouvance de mes paysages intérieurs
le jeudi 11 avril 2002 - le samedi 25 juillet 2009
le samedi 3 décembre 2011
|
|