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1. Physiographie et histoire géologique
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Montérégiennes. 45º 26' 53,7" N - 073º 02' 54,2" O, Montérégie, MRC Rouville, mont Beloeil ou Saint-Hilaire, vu de Rougemont, rang Petite Caroline, verger en fleurs, 1055, le mercredi 25 mai 2005, Rougemont_007_800. |
Le massif appalachien, si puissamment développé dans tout l'est de l'Amérique, limite au sud la vallée du Saint-Laurent, et sous les divers noms d'Alléghanys, de monts Notre-Dame, de Chic-Chocs (Shikshoks dans le texte), pénètre, en s'élevant graduellement, jusque dans la Gaspésie. Le massif appalachien est encore une ancienne pénéplaine, abrasée au niveau de la mer au crétacé et surélevée durant le tertiaire. Toute cette région a une structure géologique compliquée où voisinent et alternent de grandes formations calcaires, des schistes argilitiques, des intrusions de serpentine, des quartzites cambriens, des épanchements granitiques, etc.
Ainsi ébauché photographiquement par les aléas d'une longue histoire géologique qui va depuis le précambrien jusqu'à la surrection tertiaire, le territoire laurentien reçoit son modelé définitif durant la période glaciaire, qui ouvre le quaternaire, et qui s'est terminée depuis trente ou quarante mille ans.
Massif appalachien, réserve Faunique des Chic-Chocs. 49° 13' 50.4" N - 65° 48' 10.8" O, Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, MRC La Haute-Gaspésie, Mont-Saint-Pierre (Municipalité de village), route Pierre-Mercier, 1605, le dimanche 15 août 2004, Mont_Saint_Pierre_012_800. |
Paragneiss œillé : formation par broyage intense et recristallisation en gros cristaux. Route no 351, lac Caxton entre Saint-Élie et Saint-Mathieu-du-Parc, le samedi 22 avril 1995, 950422/1. |
Gneiss précambrien, Saint-Étienne-des-Grès, au pied du barrage hydroélectrique de La Gabelle. Barrage La Gabelle sur la rivière Saint-Maurice, le samedi 22 avril 1995, 950422/13. |
Frère Marie-Victorin (1885-1944)
Flore laurentienne, p. 21, 22.
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