Canot d'écorce de bouleau - 1900, à la Rivière-aux-Rats, le long du St.-Maurice,
Monseigneur François-Xavier Cloutier (1848-1934), 3e évêque de
Trois-Rivières, l'abbé Paul Lamy, pipe au bec, aviron à la main
47º 37' 22" N - 72º
21' 58" O, Mauricie, La Tuque (territoire équivalent à une MRC), La
Tuque (Ville), Lac-Édouard (Municipalité), Rivière-aux-Rats (Hameau), rivière
Saint-Maurice, 1900, photo Riviere_aux_Rats_001_950. Collection Comité historique de
Saint-Prosper-de-Champlain..
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Nichole Ouellette
présente
Observations, notes et recherches
Antée Audience Ballast et remblais Références, sources CA Calendrier 2001 - 2002 Canot d'écorce Canot d'écorce Écorce de bouleau Alexandre Blouin Gauvreau, Marcelle Gauvreau, Marcelle Gauvreau, Marcelle Gauvreau, Marcelle Gauvreau, Marcelle Herbier Louis-Marie Herborisation Herborisation Herborisation Nomenclature Intelligence Habitat Herbier Kalm Pehr Kalm Pehr Kalm Pehr Marie-Victorin Marie-Victorin Marie-Victorin Marie-Victorin Marie-Victorin Marie-Victorin Mère sauvage, fille Partenaires Provancher, Léon Rhus radicans Rhus radicans Sécher des plantes Termes et conditions
Papier peint
Regards des petites personnes
Des canots
Navigation
Accueil Par Marie-Victorin Édition numérique Divisions de l'ouvrage DICOTYLES MONOCOTYLES Plantes comestibles Plantes introduites Plantes médicinales Plantes rares Faire un don À la UNE PHOTOGRAPHIES Références
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Informations cueillies sur le terrain, photos, dates, données GPS, édition Internet
Flore laurentienne
Observations, notes et recherches – Écorce de bouleau, canot
La route des canots
Louis-François Richer Laflèche, avril 1844 ... Nous avions deux canots à notre disposition. Avaient
pris passage dans le premier, Monseigneur Provencher et le
Gouverneur Simpson. M. Bourassa et moi occupions le
second.
Dans chacun des canots, l'équipage se composait
d'un guide sauvage, d'un canadien-français comme gouvernail,
et de six canadiens-français comme rameurs, tous
rompus aux fatigues du voyage, doués de fort belles voix
et sachant par coeur le répertoire de toutes les chansons
canadiennes.
Toute la journée les chants égayèrent la
solitude. Les cantiques recommencèrent souvent; le reste
du temps était donné aux chansons des joyeux avirons.
Ces chansons n'excellent pas sous le rapport de la poésie;
leur grand mérite consiste dans la beauté des airs dont la
cadence est en parfaite harmonie avec le mouvement de
l'aviron, ce qui aide beaucoup les voyageurs. En effet
aussitôt que l'on chante, il semble que la rapidité de la marche
est doublée. On va beaucoup plus vite sans que les hommes
s'aperçoivent de la fatigue. Aussi Ton chantait autant
pour aider les rameurs que pour satisfaire la piété et entretenir
la joie.
Nous devions sur ces fragiles nacelles vivre pendant près de deux mois et parcourir d'immenses pays, presque
partout inhabités.
... Ce voyage avait duré 55 jours. Pendant tout ce temps nous n'avions sous les
yeux que des arbres, des rochers et des eaux. À peine
trouvions-nous ça et là des traces de l'homme, des huttes
de sauvages échelonnées à de grandes distances sur les
bords des lacs et des rivières.
Entre Montréal et Saint-Boniface, il y a 72 portages et
presque autant de demi-portages. De Montréal à Saint-
Boniface on compte 700 lieues par la route des canots.
Extrait de : Apothéose de Monseigneur
Louis-Francois R. Laflèche, chapitre Départ de Monseigneur Laflèche pour la Rivière Rouge
par l'abbé Élie Auclair, Imprimerie Saint-Joseph, 3 rue Hart, Les
Trois-Rivières, 1926. http://www.liberius.net/livres/Apotheose_de_Monseigneur_Louis-Francois_R._Lafleche_000000703.pdf
Courriels
Les canots d'écorce de bouleau sont encore aujourd'hui fabriqués et utilisés par les Atikamekws et aussi par les Innu. Je suis Micmac de la Gaspésie et il y a encore des artisans
micmacs qui les fabriquent sur commande.
Les canots d'écorce des Micmacs ont la particularité d'avoir les extrémités plus hautes et très arrondies, ce qui permettait aux Micmacs d'aller en mer jusqu'à l'île d'Anticosti (terre natale de ma mère).
Le canot d'écorce... Quelle merveille !
Donald Jeannotte, le lundi 8 février 1999.
De Nouvelle-Écosse
J'ai lu vos informations sur le bouleau avec intérêt. Je communique avec vous
de la Nouvelle-Écosse, de la baie Sainte Marie, ou habitent toujours les
Acadiens. Nous les Acadiens nous avons conservé certains des termes Micmac pour
les choses de la place. Par exemple, pour nous le bouleau se dit encore le « mas-qou-inb » et
le porc-épic ou le « porcupine » reste toujours aujourd’hui le « matues » des
micmacs de l"arrivée nos pères et mères en Amérique.
Pour vos informations sur le bouleau, j'ai récemment découvert que la
Compagnie Husdson Bay, peut-être maintenant North American Furs de Toronto a
découvert une grande quantité de bouleau dans ses entrepôts qui date de deux ou
trois cent ans passés. Il s'agit de grand « rouleaux ;» de bouleau qui étaient
acheté par cette compagnie autrefois. Ces bouleaux étaient pour la fabrication
de canots de transport et peut-être pour le papier dessous les lattes et les
bardots autrefois.
C'est un Micmac de Kejimkujik qui me la dit il y a une semaine. Il fait
toujours du canot de mas-kqui. La compagnie remet ses bouleaux aux indiens qui
en désire faire des canots et d'autres articles artisanaux. Le bouleau est en
très bonne condition, même s'il date de deux ou trois cents ans ! Cependant,
pour sortir le bouleau des entrepôts en Ontario et les faire venir en Nouvelle
Écosse, ils doivent être « kleen-dried » pour tuer les pestes dans les écorces.
Cette matière de les traiter les rend non utilisables ici. Peut être que pour
vous ou d'autres vous aurez de meilleures chances.
M. Gordon Comeau, Meteghan (Roche Blue)
Nouvelle-Écosse, le samedi 10 août 2002
Québec, Musée de la civilisation, devant le rabaska réalisé par
l'Attikamekw César Newashish, différents articles fabriqués d'écorce de bouleau, d'os, de cuir de l'artisanat amérindien, le mercredi
9 décembre 1998, photo 981205_15a_800. |
le lundi 12 août 2002
le vendredi 30 août 2013 - le vendredi 13 septembre 2013
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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