Nichole Ouellette
présente
Observations, notes et recherches
Antée Audience Ballast et remblais Références, sources CA Calendrier 2001 - 2002 Canot d'écorce Canot d'écorce Écorce de bouleau Alexandre Blouin Gauvreau, Marcelle Gauvreau, Marcelle Gauvreau, Marcelle Gauvreau, Marcelle Gauvreau, Marcelle Herbier Louis-Marie Herborisation Herborisation Herborisation Nomenclature Intelligence Habitat Herbier Kalm Pehr Kalm Pehr Kalm Pehr Marie-Victorin Marie-Victorin Marie-Victorin Marie-Victorin Marie-Victorin Marie-Victorin Mère sauvage, fille Partenaires Provancher, Léon Rhus radicans Rhus radicans Sécher des plantes Termes et conditions
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Atelier pour Noël
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Accueil Par Marie-Victorin Édition numérique Divisions de l'ouvrage DICOTYLES MONOCOTYLES Plantes comestibles Plantes introduites Plantes médicinales Plantes rares Faire un don À la UNE PHOTOGRAPHIES Références
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Informations cueillies sur le terrain, photos, dates, données GPS, édition Internet
Marcelle Gauvreau (1907-1968) - carrière scientifique
Au milieu du XXe siècle, Marcelle Gauvreau évolue dans une société hostile à
l'enseignement supérieur des femmes. Avec le soutien de son milieu familial et une volonté
de fer, elle s'affirme et réussit ses études, ses recherches et sa carrière. En
toile de fond, elle lutte contre la tuberculose. Plusieurs fois, la maladie la contraint à
interrompre toute activité pour de longues convalescences.
Photo : Le frère Marie-Victorin et son temps, Rumilly, Robert. Les frères des écoles chrétiennes, 1949, p. 148. |
Marcelle Gauvreau.
Collaboratrice inlassable à tous les travaux du frère Marie-Victorin.
L'amitié et le soutien inconditionnel du frère Marie-Victorin
influencent sa carrière, ses publications, sa vie privée.
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Madame Gauvreau laisse un nombre impressionnant de publications. Sa participation à des associations scientifiques et
pédagogiques témoigne d'un militantisme acharné
dans la diffusion et la vulgarisation des connaissances scientifiques au Canada et ailleurs.
Si on considère ses activités de recherche, son action militante dynamique et ses implications dans de multiples
associations scientifiques, les publications de Marcelle Gauvreau atteignent un
nombre impressionnant.
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La fleur expliquée aux tout-petits
par
Marcelle Gauvreau
Société canadienne d'histoire naturelle
Siège social : Université de Montréal, Montréal, Canada
Bibliothèque des jeunes naturalistes
tract Nº 27
26 avril 1937
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- Trois ouvrages dont elle est l'unique auteure ;
- Deux autres en collaboration ;
- Une dizaine de brochures ;
- Deux cent soixante-sept (267) articles destinés principalement aux enfants ;
- Traduction et adaptation en français de deux volumes sur la faune et la flore du Canada ;
- Articles spécialisés en sciences dans le
Bulletin des sociétés de géographie du Québec et de Montréal, les
Annales de l'ACFAS, Regard, Le Devoir et L'Éclaireur ;
- Travaux de recherche aux divers congrès de l'ACFAS ;
- Thèse sur les algues marines du Québec ;
- Biographie du frère Marie-Victorin et bibliographie complète de ses écrits.
Parrainée et encouragée par le frère Marie-Victorin, Mme Gauvreau enseigne les sciences naturelles aux enfants de quatre
à sept ans. Elle anime ses propos par des récits de voyage, des biographies de
scientifiques, des contes et des aventures.
À droite, debout, Marcelle Gauvreau. Photo : Le frère Marie-Victorin et son temps, Rumilly, Robert. Les frères
des écoles chrétiennes, 1949, p. 356. |
1935.
Marcelle Gauvreau fonde et dirige l'École de l'éveil.
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Marcelle Gauvreau innove par son approche pédagogique très vivante.
La Flore laurentienne
En 1933, le frère Marie-Victorin confie à Marcelle Gauvreau la rédaction du
glossaire, de l'index ainsi que les révisions de syntaxe et d'orthographe de la
Flore laurentienne.
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(...) Tantôt le frère Marie-Victorin, Jules Brunel et Marcelle Gauvreau relisent le texte, dans le « laboratoire » de la
rue Saint-Denis. Force discussions de botanique, de grammaire ou d'orthographe interrompent la lecture. Jules Brunel trouve certains passages trop fleuris. « Si je les enlève, dit le frère, il ne restera qu'un squelette. »
Marcelle Gauvreau, encore près du couvent, récite des règles de grammaire. Le frère Marie-Victorin et son temps, Rumilly, Robert.
Les frères des écoles chrétiennes, 1949, p. 234.
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Dans les années 30, le frère Marie-Victorin forme et s'entoure d'une équipe de
chercheurs qui deviennent des collaborateurs inlassables et enthousiastes. Marcelle Gauvreau se joint
à cette équipe en 1933. Tambours et trompettes proclament la valeur des hommes autour
de Marie-Victorin; l'histoire chuchote à propos de Marcelle Gauvreau.
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Frère Marie-Victorin et Marcelle Gauvreau. |
Le frère Marie-Victorin, Marcelle Gauvreau, le frère Roland et un groupe d'étudiants du
collège de Longueuil se préparent à
expédier le Bulletin des Cercles de jeunes naturalistes. Photo : Le frère Marie-Victorin et son temps, Rumilly, Robert. Les frères
des écoles chrétiennes, 1949, p. 404.
1990
Dans la revue L'Actualité du premier mars 1990, Luc
Chartrand
signe « Les amours secrètes du frère Marie-Victorin ». M. Chartrand
cite des extraits d'une correspondance érotique et amoureuse entre le frère Marie-Victorin
et une assistante nommée mademoiselle D. Les lettres sont aux archives de l'Université
du Québec à Montréal. Le public pourra les consulter en l'an 2010.
La demoiselle D. de l'article de Chartrand, c'est Marcelle Gauvreau. L'échange de lettres entre
elle et le frère Marie-Victorin s'étend de 1933 à 1944. Ces lettres dévoilent
l'intimité d'un homme et d'une femme qui s'aiment dans le contexte des engagements religieux et des mœurs
de leur époque.
1991
En 1991, Louise Chauvette nous présente une personne remarquable dans son mémoire :
Marcelle Gauvreau (1907-1968). Biographie d'une québécoise scientifique au milieu du
XXe siècle.
Morte le 16 décembre 1968, Marcelle Gauvreau demeure enterrée depuis 30 ans dans le silence des
historiens et des bien-pensants.
Pour mémoire de l'œuvre scientifique et du bel amour entre deux grands
Québécois : lumière.
Pourquoi ne pas dissiper les ténèbres et baptiser des avenues et des rues Marcelle-Gauvreau
croisant tous les boulevards Marie-Victorin du pays laurentien ?
À Montréal, en 1994, au collège Notre-Dame, un vieux
frère
Sainte-Croix se rappelle de Marcelle Gauvreau et du frère Marie-Victorin ensemble, il m'avoue
sur le ton du secret :
« Il y avait quelque chose de magique entre eux, une chimie qui ne passait pas inaperçue. »
le jeudi 22 novembre 1998 - le lundi 14 décembre 1998
le jeudi 29 novembre 2007 - le mardi 3 septembre 2013
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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