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Toxicité - empoisonnementsLes lésions causées par l'herbe à puce sont douloureuses et spectaculaires. Dans la plupart des cas, elles sont superficielles et sans gravité. Ces raisons expliquent, sans doute, pourquoi les laboratoires pharmaceutiques ne font pas l'effort pour commercialiser un antidote efficace. Objectif : neutraliser le poison, sur la plante ou sur le corps. Médecines populairesTemporisentLes médecines populaires gagnent du temps. Pour soulager les démangeaisons, elles suggèrent des bains et compresses d'une solution d'eau et de soda à pâte (bicarbonate de soude) agent saponificateur du toxicodendrol. La calamineAppliquées contre les irritations superficielles de la peau, la gentille lotion rose et ses cousines adoucissantes et rafraîchissantes inspirent confiance. Impatiente du capLe suc abondant des tiges écrasées de l'impatiente du cap est supposé guérir les effets de l'herbe à la puce.
Plantain majeur On applique les feuilles du plantain majeur sur les inflammations. Dans la tradition québécoise, il existe d'innombrables autres remèdes pour prévenir et guérir l'herbe à puce. Apparemment, ils sont plus inefficaces les uns que les autres. Médications sous ordonnance : Une véritable solution existeÀ la pharmacie, en vente libre, en 1989 ou 1990, on trouvait un antihistaminique/analgésique topique. Il voisinait les médicaments contre les démangeaisons d'origine allergique. Cet aérosol, breveté par une compagnie pharmaceutique établie à Scarborough (Ontario), s'avérait d'une grande efficacité dans le contrôle des maux causés par l'herbe à la puce. Posologie : à la première démangeaison, un jet de la solution (chlorhydrate de diphénhydramine à 1 %) sur la peau formait une pellicule protectrice incolore. La pellicule stoppait la propagation du poison. La guérison s'effectuait en quelques jours. Hélas, l'usage de ce médicament provoquait des effets secondaires, notamment aux jeunes enfants. La compagnie retira le médicament du commerce en 1992. Un défi à la pharmacologieChercheurs cherchez ! Trouvez et commercialisez un médicament qui neutralisera le toxicodendrol, l'agent actif de l'herbe à puce. Ainsi seront soulagés les maux des amants de la nature, initiés ou non, parfois distraits et imprudents, souvent la tête en l'air à observer les oiseaux et les nuages. À consulter : p. 392, 399, 509
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