Vers 1905, Cacouna sur la plage No 35, carte postale, Cacouna_sur_la_plage_001_950_633.
Nichole Ouellette

présente

Observations, notes et recherches

Antée
Audience
Ballast et remblais
Références, sources
CA
Calendrier 2001 - 2002
Canot d'écorce
Canot d'écorce
Écorce de bouleau
Alexandre Blouin
Gauvreau, Marcelle
Gauvreau, Marcelle
Gauvreau, Marcelle
Gauvreau, Marcelle
Gauvreau, Marcelle
Herbier Louis-Marie
Herborisation
Herborisation
Herborisation
Nomenclature
Intelligence
Habitat
Herbier
Kalm Pehr
Kalm Pehr
Kalm Pehr
Marie-Victorin
Marie-Victorin
Marie-Victorin
Marie-Victorin
Marie-Victorin
Marie-Victorin
Mère sauvage, fille
Partenaires
Provancher, Léon
Rhus radicans
Rhus radicans
Sécher des plantes
Termes et conditions

Navigation

Accueil
Par Marie-Victorin
Édition numérique
Divisions de l'ouvrage
DICOTYLES
MONOCOTYLES
Plantes comestibles
Plantes introduites
Plantes médicinales
Plantes rares
Faire un don
À la UNE
PHOTOGRAPHIES

Informations cueillies sur le terrain, photos, dates, coordonnées géographiques (GPS), édition Internet

Flore laurentienne
Observations, notes et recherches

Pehr Kalm (1716-1779, abrégé historique

Sans trop solliciter les faits, on peut dire que la botanique américaine naît au Québec. Le premier colon de Stadaconé, l'apothicaire et herboriste de Paris, Louis Hébert, devient le premier botaniste de l'Amérique.

Hommes instruits du XVIIe siècle

Une période de grande activité botanique anime la Nouvelle-France dans le dernier quart du XVIIe siècle. Moment épique de l'aventure coloniale de la France, les grands voyageurs en Amérique du Nord, missionnaires, traiteurs et soldats poussent les canots d'écorce jusqu'au cœur du continent, ouvrent les routes, jalonnent l'immense empire. La révélation d'une nature opulente et nouvelle jette les nouveaux arrivants dans l'étonnement.

Savants suédois au XVIIIe siècle

Au XVIIIe siècle, la fièvre de l'exploration conduit des savants suédois dans toutes les parties du monde. Les Suédois espèrent augmenter le rendement des terres agricoles, découvrir des plantes médicinales.

Les découvertes ouvrent de nouvelles avenues à des sciences diverses : agronomie, botanique, chimie, économie, géologie, médecine, météorologie, politique, théologie, zoologie.


44º 55’ 36.17” N - 073º 12’ 53.66” O, lac Champlain, USA, Vermont, Swanton, Lakewood camping ground, 07:55 le samedi 8 août 2009, Swanton_001_800.

Pehr Kalm (1716-1779)
Amérique du Nord

En 1747, Pehr Kalm part en mission scientifique commandée par Carl von Linné.

Le naturaliste et son assistant, Lars Junström, mettent 11 mois pour se rendre de la Suède aux États-Unis. Partis le 5 octobre 1747, ils arrivent à Philadelphie le 4 septembre 1748.

Kalm et Junström traînent d'imposants bagages : papeterie, microscope, astrolabe, boussole, thermomètres, panier d'herborisation, vêtements, travaux d'histoire naturelle, livres religieux.

En Amérique du Nord, du 4 septembre 1748 au 16 février 1751, Pehr Kalm collecte des informations. Chaque soir, après les fatigues du voyage, il note ses observations. Ces comptes rendus détaillés exigent de grandes énergies.

Les écrits de Pehr Kalm mettent en lumière des faits et gestes qui démontrent son intelligence, son sens aigu de l'observation et l'étendue de son érudition.

Exploration de 130 jours

Du 21 juin au 29 octobre 1749, Kalm herborise en Nouvelle-France. Traduction annotée du journal de route par Jacques Rousseau et Guy Béthune avec la concours de Pierre Morisset. Édition Pierre Tisseyre, Montréal, 1977.

Il fournit à l'herbier de Linné le plus grand nombre de ses types canadiens.

Cent trente jours au Canada
Hospitalité, période heureuse

L'itinéraire de Pehr Kalm en Nouvelle-France, habitée à l'époque, correspond à la période la plus heureuse de son séjour en Amérique du Nord. Les Français dégagent Kalm de tout souci matériel. Ils le défraient de ses dépenses, lui apportent une collaboration enthousiaste à laquelle il n'est pas habitué.

Lac et rivières

Le voyage au Canada de Pehr Kalm et de son assistant Jungström commence et se termine à Albany, la capitale actuelle de l'État de New York. Ils naviguent d'abord dans une petite embarcation sur la rivière Hudson et font du portage.

Au fort Saint-Frédéric, les voyageurs attendent 17 jours l'arrivée du voilier et du vent pour traverser le lac Champlain.

Ils remontent la rivière Richelieu jusqu'au fort Saint-Jean (Saint-Jean-sur-Richelieu).

De fort Saint-Jean à Laprairie, le trajet se fait en voiture.


45º 31' 99.9" N - 073º 31' 49.8" O, Longueuil, d'une terre inculte en bordure d'un terrain de stationnement, près de la rive du fleuve Saint-Laurent, presque sous le pont Jacques-Cartier,  14:33 le samedi 18 août 2007, photo Calypso Dubois-Lapointe, Longueuil_Ville_001_800.

Sur le fleuve Saint-Laurent

En 1749, un bateau de bois de pin traverse le fleuve de Laprairie à Montréal. Pehr Kalm passe sept jours à Montréal et s'embarque sur le fleuve jusqu'à Québec.

Kalm séjourne trois semaines à Québec et visite presque quotidiennement le gouverneur, Roland Michel Barrin de La Galissonière.

Dans la région québécoise, le médecin botaniste Jean-François Gaulthier l'accompagne la plupart du temps. Kalm découvre de nouvelles plantes qu'il décrit avec précision.

À mesure qu'il progresse vers le nord, il rencontre davantage de plantes qui croissent également en Suède et en Finlande, les flores circumpolaires présentent une étonnante similitude. Il se rend aussi chez les Hurons de Lorette. Puis, il s'embarque à destination des Éboulements, mais rebrousse chemin au Cap-aux-Oies (un peu en aval de Baie-Saint-Paul).

Au retour, Kalm demeure quatre jours à Québec, il remonte ensuite le fleuve Saint-Laurent, jusqu'à Montréal. Trois autres semaines passent, le voyageur reprend la route empruntée au début de l'été. L'itinéraire canadien se termine à Albany, 17 jours après le départ de Montréal, le 29 octobre 1749.

Témoignage inestimable

Ni conquérant, ni soldat, ni missionnaire, Pehr Kalm enregistre ce qu'il voit avec la rigueur d'un clinicien.

Le regard essentiellement scientifique de Kalm donne un poids inestimable à ses notes. Il inventorie la flore et la faune. Il observe la composition des sols, le débit et la qualité des eaux des rivières et du fleuve. Il note les us et coutumes des premiers et nouveaux habitants.

Observations, notes et recherches

Antée ] Audience ] Ballast et remblais ] Références, sources ] CA ] Calendrier 2001 - 2002 ] Canot d'écorce ] Canot d'écorce ] Écorce de bouleau ] Alexandre Blouin ] Gauvreau, Marcelle ] Gauvreau, Marcelle ] Gauvreau, Marcelle ] Gauvreau, Marcelle ] Gauvreau, Marcelle ] Herbier Louis-Marie ] Herborisation ] Herborisation ] Herborisation ] Nomenclature ] Intelligence ] Habitat ] Herbier ] [ Kalm Pehr ] Kalm Pehr ] Kalm Pehr ] Marie-Victorin ] Marie-Victorin ] Marie-Victorin ] Marie-Victorin ] Marie-Victorin ] Marie-Victorin ] Mère sauvage, fille ] Partenaires ] Provancher, Léon ] Rhus radicans ] Rhus radicans ] Sécher des plantes ] Termes et conditions ]

Divisions de l'ouvrage

Préface ] Abrégé historique ] Esquisse générale ] Synopsis des groupes ] Clef artificielle ] Glossaire ] Citation d'auteurs ] Cartes et tableaux ] Références, notes ]


le vendredi 14 novembre 1997 - le lundi 4 septembre 2000
le mardi 2 février 2010 - le lundi 9 septembre 2013- le dimanche 17 avril 2022
constante mouvance de mes paysages intérieurs


Au XVIIe siècle, en canots d'écorce de bouleau, sur les cours d'eau, de la baie d'Hudson, jusqu'au golfe du Mexique des personnes instruites interrogent l'Amérique, image satellite générée par Google Earth, Baie_Hudson_golfe_Mexique_Google_2013_950.

Flore laurentienne textes et illustrations
© Les Frères des Écoles Chrétiennes, 1935    © Les presses de l'Université de Montréal, 1964, 1995
© gaëtan morin éditeur 2002     Tous droits réservés Chenelière éducation
achat en ligne

Version numérique : photos, notes, recherches ajouts © Nichole Ouellette 2001 - 2024
Dernière mise à jour 2024-09-01

Flore laurentienne, organisation sans but lucratif (OSBL)

références - notes - bibliographie