Nichole Ouellette
présente
Savoir faire
Acériculture, entaillage Acériculture, sève à sirop Acériculture, sirop d'érable Acériculture, tire, beurre A. Gravel, postillon rural Artisan et shop à bois Barrages et bûchage Camp en bois rond Cheminée de briques Cuisine d'été Cultivateur à St-Prosper Déboisement de la planète Drave, moulins, usines De mères en filles Dresseur de chevaux Écorce de bouleau J'aime ma corde à linge Chanteurs du Manoir Maison québécoise Magasin général, 1897 Magasin général, 1907 Magasin général, de tout Magasinier au lac Brown Maïsiculteur Monteurs, élagueurs Rénovations 1994 Rénovations 1994 Salut à celui qui déneige Sculpteur de citrouilles Tenir feu et lieu Trappage du lièvre Trappeur - homme des bois Tuques et mitaines
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Art de vivre au Québec
Savoir-faire – Barrages et bûchage
Dépendant des hivers et des printemps
Dépendant des hivers et des printemps, autour du mois de mai, les lacs calent et le dégel libère le bassin versant de toutes ses
glaces. Alors, les hommes de la Consol ouvrent les écluses. La
drave commence dans le tumulte des billots qui se bousculent dans l'étranglement des barrages.
Le dépôt du lac Brown
Au lac Brown, dans les années 1940, la papetière
Consolidated Paper Corporation
possède un dépôt constitué d'un magasin de comptabilité et de services aux
travailleurs, de trois camps pour les draveurs et bûcherons de passage, d'une
grande cuisine collective, d'une infirmerie, d'une résidence privée, ainsi que
d'entrepôts.
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Photo de gauche, dépôt de la Consolidated Paper
Corporation. un travailleur et Florent Lafontaine, le quai et une partie du dépôt de la compagnie Consolidated Paper Corporation et
de la Jean-J. Crête Limitée, photo de droite, en route vers le lac Brown, vers 1945. De gauche à droite, Trottier, Jacques Paquin, les deux chauffeurs, Euclide
Beauce (les bretelles), Dubé en retrait, non identifié avec la casquette,
Jean-Paul Crête avec le chapeau, les autres non identifiés, lac Brown, juillet 1944, V010310Lafontaine03 - 04.
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Intelligence de l'homme
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Photo de gauche, lac Côté, Lac-Saint-Jean, une partie des 5 à 6000 cordes de bois entassées sur la glace, photo de droite, décharche du lac Éveline jusqu'au lac Brown. photos Florent Lafontaine, V0110Pitounes1935 - V010310Lafontaine05.
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– On était descendus dans nos familles pour la fin de semaine, une tempête
a bloqué la route, il a fallu parcourir le trajet en snowmobile.
Dans ce temps là, les motoneiges n'existaient pas »
Les entrepôts servent au remisage et à l'entretien des équipements de toutes sortes, y compris les fournitures de cuisine
nécessaires au fonctionnement des campements pour les draveurs et les outils pour la
construction de barrages. Le dépôt du lac Brown comprend aussi les
installations de la Jean J. Crête limitée,
les résidences de Jean Crête, Président, celle de son fils Jean-Paul,
Directeur général, le bureau et l'entrepôt de la compagnie.
La Jean J. Crête Limitée détient le contrat de l'ensemble du bûchage sur le territoire de coupe de bois de la
Matawin. Les contrats de bûchage
sont marchés un an d'avance par les officiers de la Consol et
les forestiers de la Crête. Ils déterminent sur le terrain, les travaux de
l'année suivante.
Les coupes de bois délimitées, les forestiers de la Jean J. Crête divisent
les lots, « la division des contrats » qu'elle accorde à
des sous-traitants, les « jobbers ».
Construction de barrages
À cette époque, le transport des billes de bois « pitounes » se fait
par flottage à partir des lacs. Avant le début du
bûchage, cinq ou six journaliers et un « foreman », chef de groupe, construisent des barrages à
charge d'eau ou barrages avec des quais remplis de pierre, afin d'élever le niveau de l'eau des lacs.
L'évacuation du bois par flottage exige un fort débit d'eau tout au long du réseau
hydraulique. Les barrages élèvent le niveau de l'eau du lac,
augmentent le débit de sa décharge et permettent ainsi de sortir tout le bois bûché.
– Il
y avait un barrage sur le lac Éveline pour retenir l'eau pour la drave
Descente de billots dans les chutes de la rivière Saint-Maurice,
1906, d'une boite de 30 daguerréotypes de Grand-Mère et Shawinigan nommé à
l'époque Shawinigan Falls, photo Joseph Anselme Trudel, alors curé de la
paroisse Saint-Marc de Shawinigan, collection famille Louis Trudel de
Saint-Prosper-de-Champlain,numérisation Daguereotype_001_800. |
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le mercredi 3 février 1999 - le jeudi 20 janvier 2000
le lundi 5 mars 2001 - le jeudi 16 décembre 2010 - le lundi 24 février 2014
constante mouvance de mes paysages intérieurs
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