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Il n'y a aucun problème à la publier car je prend mes photos moi-même. j'ai environ une cinquantaine de modèles, des animaux, des paysages, recomposition de peinture avec autorisation du peintre, la petite maison blanche du déluge, l'indienne du site Robe Noir etc.. Quand j'ai commencé a travailler l'écorce de bouleau par pure hasard car je voulais donner un cadeau inusité, fait artisanalement qu'on ne trouvais pas nul par, donc mon épouse m'a donné une écorce de bouleau dont j'ai fait des recherches et des essais. Le plus gros problème était que l'écorce réagi comme un buvard, par différents traitements avec des produits naturels et différentes opérations dont le « décorsage », le trempage, le séchage etc. (deux jours). Tout est fait à la main, je fais un canevas pour la photo. Pour la technique de transposition sur l'écorce, 15 a 20 heures de travail (moyenne) pour créer un modèle ou moule. Après, je peux faire de la lithographie ou série sur l'écorce même. J'ai un point de vente à Saint-Félicien, Lac Saint-Jean (Les trésors du lac). Roger Potvin, le samedi 27 novembre 1999. Maison construite en 1880D'ici peu, nous pourrons savoir avec plus de certitude si l'écorce de bouleau est collée au mur ou si elle est clouée comme vous me demandiez dans un message récemment. Je dois dire que cette écorce de bouleau se retrouve sur un seul mur de la maison, son côté sud. Et la planche extérieure qui recouvrait cette écorce de bouleau, moi, dans mon langage, j'appelais cela de la planche de grange. Et c'était encore comme ça, en 1983-84-85. Cette planche, d'environ 5 pouces de hauteur et simplement peinte comme avec de la chaux. Ce mur, nous l'avons rénové, c'est-à-dire, recouvert d'un « clapboard », est-ce le bon terme français ? Cette maison a été construite en 1880. Les autres murs, celui de l'ouest et celui du nord de la maison, sont de briques. Quant à celui de l'est, ce sont des planches de 10 pouces à douze pouces de largeur que nous avons isolées et recouvertes d'un contreplaqué, pour la section qui se trouve dans le porche de mon voisin. Et la partie supérieure soit celle du deuxième et du troisième étage, ces planches sont simplement recouvertes d'une tôle aluminium que nous avons simplement repeinte. J'analyserai, pour vous donner plus de détails encore, la partie sud de la maison, pour vous transmettre avec certitude ce qu'on y trouve. Je veux croire que ces quelques autres informations pourront vous aider dans votre quête de renseignements en regard de l'écorce de bouleau. C'est en y mettant du sien, et vous le faites bien avec votre propre site Web, que l'on peut faire avancer les choses, n'est-ce pas ? Vivre notre temps, en connaissant bien notre temps, tout en sachant bien ce qui s'est fait dans le passé. Robert Bertrand, rédacteur, QUÉBEC, Un Pays Rue de la Reine à QuébecUn tantôt, c'est le canot, un autre c'est l'écorce de bouleau pour isoler les maisons. Lorsque j'ai fait faire des réparations pour redresser une fenêtre sur une résidence de la rue de la Reine, à Québec, et dans laquelle j'habite actuellement, nous nous sommes rendus compte que l'écorce de bouleau servait pour isoler cette maison. Sous la planche extérieure de l'époque, se trouvait le mur tapissé d'écorce de bouleau. Une maison qui aurait été construite par les indiens m'a-t-on dit.
J'en profite également pour vous présenter de nouvelles pages que je viens d'ajouter sur mes sites. Pages d'hommage.
Il est si rare que l'on pense honorer les gens qui nous entourent. Ne faut-il pas le faire de leur vivant également ? À tous ceux et celles qui vous entourent, mes meilleurs voeux
pour la Saint-Valentin. Si vous voulez allez voir : Au plaisir Bouteilles de gin et tessons de poteriePour enrichir ta recherche sur les maisons québécoises, cette petite anecdote fera peut-être sourire tes lecteurs. Il y a quelques années, nous avons décidé, passant outre à la tradition, de faire installer une porte-patio dans la vieille maison que nous étions en train de rénover...
Nous avions toujours essayé de conserver le plus possible son cachet original, refusant de l'isoler par l'intérieur ou par l'extérieur... mais confort oblige ! Nous pensions qu'en pratiquant une ouverture dans le mur, nous "tomberions" sur du bois, la construction ne pouvant être qu'en pièces sur pièces, du moins au rez-de-chaussée. (À l'étage, il y a une isolation de sciure de bois, entre deux rangées de planches) Premier coup de scie -nous attaquons à la tronçonneuse le mur-. Quelques bardeaux tombent, une poussière suspecte nous enveloppe... La scie surchauffe et patine; on insiste, on change la lame. Deuxième tentative, et deuxième changement de lame. Cette fois, c'est un morceau de madrier; on se rendra compte finalement que ce qui provoquait des nuages de poussière, c'est le remplissage de mortier de chaux qui constitue notre mur. Le mur est ainsi fait: de l'extérieur à l'intérieur, d'abord le bardeau de cèdre ; puis un coupe-vapeur en papier goudronné, suivi d'une rangée de madriers embouvetés posés à l'horizontale, et une structure de colombages entre lesquels on trouve un mortier de chaux.... avec tout ce qui pouvait tomber sous la main des constructeurs de l'époque: tessons de poterie, de porcelaine, rondins de bouleaux, vieux chiffons.. et même bouteilles de gin vides, nous en avons retrouvé plusieurs... Est-ce que les ouvriers en profitaient pour prendre un "p'tit coup" ou pensaient-ils que l'air contenu dans les "cadavres" de leurs beuveries ferait un excellent isolant? La maison ne nous a jamais livré son secret... Pour terminer le mur à l'intérieur, on retrouve une planche de 2", et enfin la finition de lambris vertical, une planche embouvetée avec un double "V".... L'entrepreneur qui a posé chez nous la porte-patio nous a dit qu'il n'avait jamais vu, et pourtant il est spécialisé dans les travaux de rénovation, au cours de sa carrière, une pareille construction.. C'est peut-être pour cela que notre maison avait, dans le temps, la réputation d'être froide, mais de party... Les vieux du rang nous ont souvent conté qu'on s'y retrouvait volontiers pour "swinguer".. Si tes lecteurs connaissent d'autres maisons de ce style, j'aimerais bien le savoir... Jacqueline Chavignot, le mercredi le 3 février 1999.
Vieux papier journalLa découverte d'écorce de bouleau servant de recouvrement, que tu rapportes dans ta dernière chronique a piqué ma curiosité. J'ai été propriétaire il y a quelques années d'une vieille maison de campagne que j'ai un peu rénovée.Je n'ai pas trouvé d'épaisseur d'écorce de bouleau dans les murs mais sous le lambris les pièces de bois étaient tapissées de vieux papier journal qui devait servir d'isolation. Est-ce une variation de l'usage que tu mentionnes ? L'utilisation de l'écorce de bouleau serait-elle un vestige des pratiques amérindiennes en matière d'habitation? Le fait que l'on retrouve ces matériaux naturels en dessous de matériaux plus modernes ne traduit-il pas le lien qui unissait nos ancêtres aux premiers habitants ? Depuis quelques semaines tu nous présentes un dossier sur le froid et l'hiver. Cette semaine ouverture du sommet sur la Nordicité à Québec.
Comme toujours tes trouvailles tombent pile. Bravo. Pour ma part tu m'en avais parler, mais je n'en avais jamais entendu parlé avant, car on m'a dit dans ma famille que c'était la sciure de bois qui était prise. Pour l'écorce de bouleau, c'est possible, mais peux-tu imaginer la quantité que cela prend et la dévastation dans les forêts de bouleaux ! Claude G. Genest, professeur de Géographie ImperméabilitéL'écorce de bouleau à largement servi à la construction des wigwams pour les Micmacs de l'est du Canada avant l'arrivée de l'homme blanc au pays des peaux rouges. Bien sûr l'écorce de bouleau n'a plus à faire ses preuve en tant que matériau de construction des canots amérindiens et de divers articles d'utilités quotidiennes. En ce qui concerne le toit des maisons je n'en ai aucune idée mais le principe est là : l'imperméabilité. Bonjour. |
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